La Belle Assiette : la gastronomie 2.0

Cette start-up propose des menus de chefs, à déguster chez soi ou au bureau. Un concept qui fait mouche et qui s'appuie sur 370 chefs indépendants rien qu'en France.

Publié le 29 mars 2016 à 11:32

Stephen Leguillon et Giorgio Ricco adorent recevoir, mais n'ont pas forcément le temps d'organiser de grands dîners. Face à ce "constat de consommateurs", les deux entrepreneurs décident de "démocratiser le service de chefs à domicile". Ainsi naît La Belle Assiette, en mars 2013. Le concept se veut "simple, efficace et convivial". L'internaute choisit sa date et sa gamme de prix, réserve et paye en ligne. "Les tarifs sont volontairement abordables, avec des menus à 15, 25 ou 39 €. Les clients arrivent avec un budget en tête. C'est la clé d'entrée dans ce métier", précise Stephen Leguillon.

Trois ans plus tard et après avoir levé 3 M€ (notamment auprès des fondateurs de l'Atelier des chefs et de Xavier Niel), l'entreprise est présente dans six pays européens. Au fil du temps, ses services se sont étoffés, visant aussi bien le grand public que les entreprises. "Nous offrons une nouvelle approche aux entreprises : plutôt que d'avoir une dizaine de prestataires différents, on propose une seule facture mensuelle et un seul contact pour les buffets, plateaux-repas ou cocktails dînatoires", explique le cofondateur.

 

"Le plus grand traiteur du monde"

L'ambition est clairement affichée : "devenir le plus grand traiteur du monde". Pour ce faire, La Belle Assiette mise sur "la transparence dans un marché encore opaque et un bon rapport qualité-prix, sans jamais aucune surfacturation".

Dans l'Hexagone, 370 chefs indépendants et triés sur le volet travaillent aujourd'hui avec La Belle Assiette. Chaque candidat est présélectionné en fonction de sa formation et de son expérience. Il devra ensuite cuisiner un repas, testé par un jury composé de professionnels de la restauration et de consommateurs. La concurrence est rude : un candidat sur dix environ est retenu. Mais, selon Stephen Leguillon, le jeu en vaut la chandelle : "Les micro-traiteurs arrivent souvent à un plafond d'activité. Plutôt que d'investir dans un poste commercial, ils peuvent transférer leur activité sur notre plateforme, contre une commission sur les revenus perçus. Les chefs qui travaillent le plus avec nous génèrent jusqu'à 100 000 € de chiffre d'affaires par an."


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Publié par Violaine BRISSART



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