« Je suis très inquiet de l'ampleur du mouvement de
grèves ferroviaires et dans l'aérien, prévues pour le second trimestre
de l'année. Ce calendrier est à contresens du calendrier des
réservations touristiques et hôtelières. Nous craignons un recul de - 10 % du taux
d'occupation pour le mois d'avril. Nous pouvons dès à présent chiffrer
cette baisse à une perte de 150 millions d'euros pour l'hôtellerie qui
présage de mauvais résultats pour les cafés et
les restaurants. Pour les mois de mai et juin, les demandes de
réservation sont à l'arrêt. Cette situation est fort dommageable pour nos
professionnels qui anticipaient une forte activité, avec la clientèle de
loisirs grâce aux longs week-ends de mai ainsi qu'une bonne
fréquentation de la clientèle d'affaires, courant juin. Dès à présent, nous pouvons affirmer que l'impact
d'une grève d'avril à juin aura des conséquences économiques et sociales
sur l'ensemble du secteur du tourisme. De plus, nos professionnels seront confrontés à
d'importants problèmes d'organisation du travail. Le télétravail ne peut
être une solution pour nos métiers de service. Les salariés seront
aussi pénalisés dans leur déplacement et leurs
horaires de travail, tout comme les fournisseurs pour assurer les
approvisionnements. Enfin, nous allons sur le plan international,
renvoyer une nouvelle fois une image déplorable et désorganisée de notre
pays. Pour la destination France et pour la saison estivale à venir, ce
printemps de grèves aura des conséquences néfastes.
Ces situations de blocage nuisent également à nos petites entreprises,
dans nos territoires, qui sont les premières touchées et fragilisées »

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