Cure de Jouvence chez Matsuri

Le concept de kaiten sushi fait peau neuve. Créations nippo-californiennes originales, déco pop, soirées cocktails et sushi… L’objectif est de rajeunir la clientèle, avant de lancer le modèle en franchise dès 2025.

Publié le 29 avril 2024 à 09:30

Un nouveau chapitre s’ouvre pour Matsuri. L’enseigne, créée en 1986 par Eric Woog, a été reprise fin 2023 par Adrien de Schompré (ex-DG de Sushi-Shop), Sébastien Blanchet (anciennement chez PWC) et Céleste Velarde (ex-directrice artistique chez Big Mamma). Si le kaiten sushi (comptoir tournant) demeure au cœur du concept, le trio met tout en œuvre pour rajeunir sa cible et séduire les 20-35 ans.

Une carte plus audacieuse

Pour ce faire, Matsuri utilise plusieurs leviers. La carte a conservé pour moitié des plats classiques (sushi, tataki, chirashi, brochettes…), et rajouté de nouvelles créations à l’influence nippo-californienne, propres à l’enseigne : Nori Sushi, Crunchy Handrolls, Taco Nori, Funky California, maki frits… La marque sélectionne également avec soin ses produits : poissons issus d’une pêche raisonnée MSC, chocolat Valrhona pour les mochis, différentes variétés d’algues nori en provenance du Japon… "L’objectif est d’augmenter la qualité, pas les prix, pour un ticket moyen inférieur à 30 euros, boissons comprises, note Adrien de Schompré. Le kaiten permet un service direct, plus simple, moins coûteux, grâce auquel on peut avoir ce positionnement prix assez agressif".

Alors que Matsuri était jusque-là centré sur le déjeuner, le trio a cherché à redynamiser les soirées, avec une "restauration décomplexée" axée sur une offre sushi et cocktails.

Une déco pop

Côté décoration, bois clair, inox brossé, miroirs et néons colorés sont au rendez-vous, pour une "ambiance contemporaine et pop". Un premier restaurant Matsuri a rouvert sous ce nouveau concept en début d’année, rue de la Boétie (Paris 8e), suivi par l’établissement de Neuilly à la mi-avril et celui de l’avenue Victor Hugo (Paris 16e) à la mi-mai. "Chaque restaurant possédera une identité singulière, un peu comme les établissements Big Mamma, tout en respectant certains codes identitaires. Les concepts trop chartés, ça lasse un peu… Nous ferons appel à différentes personnes, comme le designer Rudy Guénaire, qui a décoré les restaurants PNY, ou l’architecte Jessica Mille", explique le directeur général. Les cinq autres restaurants parisiens seront relookés avant les JO, tandis que les quatre établissements implantés à Lyon et Bordeaux opéreront leur mue d’ici l’automne.

Dès 2025, la marque entamera son développement en franchise, au rythme de 7 à 10 ouvertures par an.


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Publié par Violaine BRISSART



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