Couverture des coûts fixes : pourquoi les hébergeurs de montagne restent sur leur faim

Le point avec Didier Chenet, président du GNi et François Gauthier, hôtelier, en charge de la montagne au sein de l'organisation professionnelle.

Publié le 28 avril 2021 à 13:43

Mobilisation :

  • En fin d’année, tout le monde pensait que les remontées mécaniques allaient rouvrir mais ça n’a pas été le cas. Et il fallait que les gens dans l’incapacité de travailler puissent obtenir des dédommagements. Des acteurs de la montagne très différents, tels que le Club Med, Odalys, l’Unat (Union des acteurs du tourisme associatifs), Domaines skiables de France, Belambra, VVF Villages et d’autres ont alors décidé d’avancer ensemble sur ce dossier, le GNI étant là au titre des indépendants. Ce n’est pas un collectif au sens juridique du terme.

Couverture des charges fixes :

  • En complément du fonds de solidarité, un nouveau dispositif, qui prend en charge les coûts fixes, a été annoncé par l’Etat et les modalités ont été fixés par décret le 24 mars. Mais selon les hébergeurs, il ne reflète pas les promesses d’indemnisation des coûts fixes annoncées le 1er février même si les remontées mécaniques sont sauvées. Tout comme le fonds de solidarité, qui couvre jusqu’à 20% du chiffre d’affaires, ce dispositif ne prend pas en compte la réalité de la saisonnalité, même si on parle d’une couverture de 70% et 90% en fonction de l’entreprise des charges fixes.

Non prise en compte de l'intersaison :

  • En effet, une entreprise saisonnière de montagne génère la trésorerie nécessaire aux coûts fixes en saison. L’intersaison est une période de non activité mais les coûts fixes comme les loyers ou les abonnements continuent. Or les textes permettent une indemnisation des frais fixes de janvier à fin avril. Quid de l’amortissement des frais fixes de mai à novembre ? Les professionnels ne sont pas d’accord avec la base des frais fixes qu’il faut prendre. Selon le GNI, des pourparlers sont en discussion à Bercy. Mais un autre problème se profile : les textes ont aussi une durée de validité arrêtée pour l’instant à la fin juin.

La crise, souligne encore François Gauthier, a fait ressortir les faiblesses de la montagne. Et notamment la crainte que les stations perdent leurs lits marchands. Le modèle des résidences de tourisme s’appuie sur l’investissement des particuliers, des propriétaires qui pourraient être tentés de dénoncer les baux pour non respect des contrats… Un sujet important dans la restructuration des stations.

 

Retrouver les modalités de prise en charge des coûts fixes dans notre blog SOS Experts Covid-19

 

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Publié par Sylvie SOUBES



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