Comment gérer les absences ou retard en cas de grève des transports

En cas de grève des transports, il n'est pas facile de se rendre sur son lieu de travail. Quelles sont les obligations des employeurs et des salariés en cas d'absence ou de retard suite à ces perturbations.

Publié le 09 avril 2018 à 13:50

Ce sont 36 jours de grèves qui sont annoncés, à raison de deux jours sur cinq, étalés sur trois mois, d'avril à juin. Autant de jours qui vont perturber la vie quotidienne des usagers, mais surtout des salariés.  

La grève, ne constitue pas un cas de force majeure permettant au salarié de s'exonérer de venir travailler. Elle n'est pas imprévisible ni irrésistible, d'autant plus que les organisations syndicales ont rendu public le calendrier des jours de grève. La première chose à faire pour le salarié est de consulter le calendrier de ces jours afin de s'organiser.

Malgré ses efforts, le salarié arrive en retard. L'employeur est en droit de lui décompter ces heures d'absence involontaire. Le montant de la retenue doit être strictement proportionnel à la durée de l'absence du salarié. Même si en pratique on constate une certaine tolérance de l'entreprise dans ces situations exceptionnelles.

En revanche, l'employeur ne peut pas sanctionner par un avertissement le salarié pour son retard ou son absence en cas de grève, ni utiliser ces faits  pour motiver un licenciement qui doit reposer sur une cause réelle et sérieuse. Si des absences ou des retards réguliers, peuvent entrainer des sanctions qui peuvent aller jusqu'au licenciement, en cas de grève il y a une certaine tolérance face aux difficultés rencontrées par le salarié.

Pour éviter une retenue sur salaire, et avec l'accord de son employeur, le salarié peut compenser son absence ou son retard soit en récupérant les heures de travail perdues, soit en posant un jour de congés payés. Mais l'employeur ne peut imputer un congé payé pour une absence sans l'accord de son salarié.

 Sauf accord de l'employeur, le salarié n'a pas le droit de quitter son poste de travail plus tôt.

L'employeur n'a pas d'obligation légale d'accompagner ses salariés pendant ces moments difficiles. Mais il doit en tenir compte, car ses collaborateurs risquent non seulement d'être en retard mais aussi d'être plus fatigués donc globalement moins efficaces et moins productifs.  Il convient donc d'en débattre dans l'entreprise afin de trouver des solutions, qui peuvent être le covoiturage ou adapter les horaires des salariés les plus impactés par ces grèves.

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Publié par Pascale CARBILLET



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