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"Quand on est son propre patron, rien n'est jamais gagné : il faut
faire des choix, oser prendre des risques. C'est à ce prix qu'on en récolte les
fruits, parfois au centuple." Frédéric Doucet sait de quoi il parle, lui qui a offert sa
première étoile à sa table gastronomique, L'Hôtel de la Poste à Charolles
(Saône-et-Loire) en 2012, lui a adjoint une Villa avec piscine - La Villa
Kiwi - et qui vient d'exploser en trois mois le prévisionnel de sa
nouvelle adresse bistronomique, Le
Bistrot du quai. Ce concept novateur pour Charolles a pris vie en août 2016, après le rachat murs
et fonds de ce bar-restaurant centenaire situé face à l'Hôtel de la Poste. Après 800 000 € d'investissement et
de travaux, Le Bistrot du quai a été inauguré en mai dernier. Sa déco
authentique, imaginée par Anne,
l'épouse du chef, fait la part belle aux matières brutes et à la lumière avec
sa terrasse et sa verrière derrière laquelle les clients peuvent observer la
brigade s'affairer. "Localement, il y avait une vraie demande pour
ce type de restauration, explique Frédéric Doucet. Un lieu où prime
le côté humain et où l'on puisse passer un bon moment en dégustant des plats
simples, classiques et qui replongent dans l'enfance. C'est actuel. Les gens
sont fans !"
Une table complémentaire
En matière de stratégie, cette nouvelle table est une pépite : "Elle est complémentaire au gastronomique : elle accueille autant une clientèle professionnelle que des groupes ou des clients de l'hôtel qui cherchent une cuisine plus simple, plus rapide et moins chère, ce qui prolonge leur séjour." Le chef admet avoir remonté le prix de ses menus gastronomiques depuis l'ouverture du bistrot, affichant désormais "un panel de menus varié". "Cette ouverture m'a permis de me décomplexer, se réjouit-il. J'ai désormais envie de me dépasser." Complet midi et soir, avec un ticket moyen à 38 €, l'établissement a donc gagné son pari. "Et on en est fiers, même si ça demande de l'énergie !" Le prochain challenge verra la création, en 2018, d'un spa au coeur de la Villa Kiwi pour dynamiser le taux d'occupation plafonnant aujourd'hui à 48 %.
Une table complémentaire
En matière de stratégie, cette nouvelle table est une pépite : "Elle est complémentaire au gastronomique : elle accueille autant une clientèle professionnelle que des groupes ou des clients de l'hôtel qui cherchent une cuisine plus simple, plus rapide et moins chère, ce qui prolonge leur séjour." Le chef admet avoir remonté le prix de ses menus gastronomiques depuis l'ouverture du bistrot, affichant désormais "un panel de menus varié". "Cette ouverture m'a permis de me décomplexer, se réjouit-il. J'ai désormais envie de me dépasser." Complet midi et soir, avec un ticket moyen à 38 €, l'établissement a donc gagné son pari. "Et on en est fiers, même si ça demande de l'énergie !" Le prochain challenge verra la création, en 2018, d'un spa au coeur de la Villa Kiwi pour dynamiser le taux d'occupation plafonnant aujourd'hui à 48 %.
Publié par Myriam HENRY
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