[Communiqué] Entre inflation, hausse des coûts de l’énergie, pénurie de main-d’œuvre et exigences environnementales croissantes, le quotidien des professionnels de l’hôtellerie-restauration en France n’a rien d’un long fleuve tranquille. À ces contraintes structurelles s’ajoutent des défis conjoncturels : baisse de la consommation, saisonnalité plus imprévisible, fragilité de certaines trésoreries. La montée en puissance des plateformes de réservation, les exigences accrues en matière de qualité de service ou de traçabilité et les enjeux de fidélisation rendent l’équation encore plus complexe.
Dans ce contexte, les directions et responsables d’établissement cherchent à faire des économies sans compromettre la qualité de service. Et l’un des leviers souvent sous-exploités reste la gestion des achats non alimentaires : fournitures, mobilier, équipements bureautiques, linge, produits d’entretien, consommables pour les chambres ou les sanitaires…
Des achats dispersés, peu visibles et coûteux
Historiquement, ces achats ont souvent été gérés de façon locale et ponctuelle, au fil des besoins. Résultat : peu de mutualisation, peu de suivi global, des prix peu négociés et des équipes qui manquent de visibilité sur ce qui est réellement dépensé.
Dans de nombreux établissements, chaque entité gère ses achats de manière indépendante, sans coordination ni outils communs. Cela complique non seulement la recherche d’économies, mais empêche aussi de contrôler la qualité des produits. Cette dispersion crée une charge de travail supplémentaire pour les équipes, alourdit la gestion administrative et limite l’accès à de meilleures conditions tarifaires.
Centraliser, planifier, professionnaliser
Pour gagner en efficacité, de plus en plus d’établissements amorcent une transition vers des processus d’achat plus structurés. Cela passe par la mise en place de référentiels communs, une réduction du nombre de fournisseurs, la standardisation de certaines gammes de produits (mobilier, entretien, consommables), et le recours à des outils numériques capables de simplifier la commande et le suivi.
Certaines plateformes, comme Amazon Business, permettent par exemple de regrouper les achats sur un seul espace, avec des fonctionnalités adaptées au secteur de l’hôtellerie : comptes multi-utilisateurs, circuits d’approbation personnalisés, catalogues dédiés, reporting automatisé. L’objectif n’est pas de révolutionner l’approvisionnement, mais de reprendre la main sur une dépense longtemps considérée comme accessoire, et qui peut pourtant peser lourd sur les marges.
Résultat : moins de tâches administratives, moins d’erreurs de commande, plus de cohérence entre les sites.
Un exemple concret : le cas SI Supply
SI Supply, la centrale d'achat de BWH Hotels Italy & Malta, illustre très bien cette évolution. Créée en 2004 pour permettre aux hôteliers affiliés d'opérer comme une entité unifiée sur le marché, SI Supply dessert aujourd'hui plus de 650 établissements du secteur de l'hôtellerie à travers l'Italie.
Son partenariat avec Amazon Business, lancé en juin 2024, démontre concrètement les bénéfices d'une démarche centralisée. Grâce au programme de comptes associés, chaque affilié bénéficie d'une ligne de crédit dédiée, de conditions préférentielles et d'une plateforme unifiée, tout en conservant son autonomie opérationnelle. Ce modèle hybride permet de concilier les avantages de la mutualisation avec la flexibilité nécessaire aux établissements saisonniers.
Comme l'explique Fabrizio Doria, Chief Development Officer de BWH Hotels Italia & Malta : "La combinaison de l'autonomie opérationnelle et des avantages centralisés génère des économies significatives et une plus grande efficacité dans tout le réseau BWH Hotels."
Mieux piloter grâce à la donnée
D’après le Rapport 2025 sur l’état des achats d’Amazon Business, 73 % des responsables achats souhaitent renforcer leur capacité à piloter les dépenses via la data, et 38 % comptent investir dans des outils IA pour automatiser les analyses ou anticiper les besoins. Ces outils permettent de passer d’une logique de gestion à une logique de pilotage : identifier les postes surconsommés, anticiper les besoins récurrents, évaluer les écarts entre sites, ou encore améliorer la planification budgétaire.
Dans un secteur où la rentabilité repose sur des équilibres fragiles, cette capacité d’anticipation devient un avantage décisif, surtout pour les groupes multi-sites ou les franchisés.
Intégrer la RSE aux pratiques d’achat
L’intégration des critères RSE dans les décisions d’achat font également partie des nouvelles pratiques essentielles. Selon le même rapport, 80 % des entreprises ont désormais des objectifs ou obligations de collaboration avec des fournisseurs certifiés, et 63 % d'entre eux affirment que cette proportion a augmenté au cours de l'année écoulée. Pour les établissements soumis à des exigences de traçabilité ou de reporting, cela suppose de mieux connaître la chaîne d’approvisionnement, de pouvoir filtrer les prestataires selon leurs engagements, et de suivre la part réelle des dépenses alignées avec les valeurs de l’entreprise.
Les plateformes digitales peuvent faciliter cette gestion, à condition d’être bien intégrées aux processus internes.
Une fonction achats en pleine transformation
Longtemps perçue comme un simple centre de coûts, la fonction achats est aujourd’hui en voie de professionnalisation dans l’hôtellerie-restauration. Elle devient un levier essentiel pour maîtriser les dépenses, soutenir les engagements environnementaux, alléger la charge des équipes et renforcer la résilience des établissements.
Pour les professionnels du secteur, reprendre le contrôle sur les achats indirects, c’est ouvrir la voie à des pratiques plus efficaces, plus durables et mieux alignées avec les exigences du marché.
Pour en savoir plus : https://business.amazon.fr/

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