Bernard Champreux (Umih Franche-Comté) : "Je suis inquiet pour l'hôtellerie rurale"

Gray (70) Pour le président de l'Umih Franche-Comté, également patron de l'hôtel-restaurant Le Mastroquet à Gray, de nombreux hôteliers indépendants vont se retrouver en difficulté ces prochains mois. Il espère toutefois une reprise d'activité dès les vacances d'hiver.

Publié le 11 janvier 2022 à 18:25

L’Hôtellerie Restauration : Au niveau régional, quel bilan faites-vous de l’année 2021 ?

Bernard Champreux : Comme 2020, l’année 2021 est négative, surtout en hôtellerie où les taux d’occupation sont très bas. Sur l’ensemble de l’année, ils sont de 30 %. L’an dernier, nous n’avons pas eu de saison de ski puisque les stations étaient fermées jusqu’en mars. En 2020 et 2021, les établissements ont pu bénéficier de reports de charges patronales, mais aujourd’hui, l’Urssaf commence à prélever des sommes sur 2021. Les montants sont parfois colossaux. Les PGE qui ont été contractés servent actuellement à payer ces charges. Il y aura certainement des défaillances d’établissements mais nous ne pourrons pas faire de bilan avant la fin de l’année.

Je suis inquiet pour l’hôtellerie rurale. Elle est composée de petits établissements familiaux qui vont avoir du mal à relever la tête. Ces hôteliers s’étaient constitué un patrimoine ces trente ou quarante dernières années et, arrivés à la retraite, ils auront des difficultés à trouver des repreneurs. Ils risquent de tout perdre.

 

Comment s’est passée la saison estivale ?

La saison était bonne mais elle n’a pas suffi à combler le manque à gagner du reste de l’année. On a un peu sorti la tête de l’eau, pas davantage. Les mois de novembre et décembre auraient pu permettre d’avoir de bons chiffres d’affaires, mais la cinquième vague est arrivée. Nous avons tous vécu des fêtes [de fin d'année] difficiles, voire dramatiques. Les bilans ne vont pas être bons.

 

Quelles sont vos prévisions pour l’année 2022 ?

On espère avoir une bonne saison d’hiver et que nous pourrons travailler convenablement à partir des vacances de Pâques et jusqu’à la fin de l’année.

 

Quelles sont les revendications des professionnels aujourd’hui ?

Je pense surtout aux hôtels purs qui ont été les grands oubliés de cette pandémie. Pour les indépendants, c’est très compliqué, alors que les chaines hôtelières ont, elles, bénéficié d’aides de l’État. L'une de nos revendications portait sur le report du remboursement du PGE, qui a été obtenu. C'est une bonne nouvelle. L’État a fait à hauteur de ce qu’il pouvait faire. 

#BernardChampreux# UMIH #FrancheComté#

 


Photo

Publié par Roselyne DOUILLET



Commentaires
Photo

En cliquant sur publier vous acceptez les [conditions générales d'utilisation]

Voir notre Politique des données personnelles



Vidéos-Podcasts


Newsletter

Ne Ratez plus l'actualité , abonnez-vous à la newsletter quotidienne !


Dernières offres d'emploi

Commis de salle / Runner H/F

75 - PARIS 01

Le restaurant Le Grand Véfour, situé dans un cadre somptueux du jardin du Palais Royal, recherche de RUNNERS et de COMMIS DE SALLE h/f en CDD pour compléter ses équipes pendant la période estivale (de mais à août). Sous la direction du directeur de salle et des maitres d'hôtel, vous êtes un lien e

Posté le 29 mars 2024

Serveur H/F

14 - MERVILLE FRANCEVILLE PLAGE

Restaurant Merville-Franceville Plage, bord mer, recherche immédiatement: CHEF(fe) de CUISINE, CUISINIER(ère), SERVEURS(euses), PLONGEUR(euse). Expérience. 42h/ semaine. CDI. 2 jours repos consécutifs. PAS DE LOGEMENT. CV: francevauthier14@gmail.com No.152S4703

Posté le 29 mars 2024

Second de cuisine (Sous-chef de cuisine) H/F

75 - PARIS 12

Café-Resto ANCO - Bercy - Cuisine Bistrot - Recrute H/F - Second de Cuisine et 1er Chef de Partie - Expérimentés - Créatifs - Dispos de suite - Horaires continus - Salaire selon profil - 2 ou 3 jours de repos consécutifs selon planning - Envoyer CV ancocuisine@gmail.com

Modifié le 29 mars 2024