Non à la stigmatisation du secteur, édito du journal du jeudi 10 septembre
Suivre les commentaires Poser une question / Ajouter un commentaire Partager :

Le classement de départements en zone rouge et la possibilité donnée aux préfets de réduire alors les horaires d’ouverture des cafés et des restaurants stigmatise la profession selon l’Umih. Le syndicat a d’ailleurs dénoncé cette situation dans un courrier adressé il y a quelques jours au Premier ministre. “Il nous semble difficilement compréhensible et a fortiori inacceptable que puisse demeurer une telle différence de traitement entre notre secteur et les transports en commun, les hyper et supermarchés et pire encore, les soirées privées dans les appartements loués pour l’occasion”, souligne l’organisation professionnelle, qui rappelle qu’un protocole sanitaire spécifique a été mis en place dans le circuit CHR.
Même si quelques “débordements” ou “non-respect des règles” ont pu être constatés, “condamner l’ensemble d’une profession” est particulièrement injuste. Et comme l’écrit encore le syndicat patronal, “le virus n’a pas d’horaires ni de territoires. Il ne se couche pas à 23 heures”, en référence à la mesure de fermeture anticipée qui avait été prise dans les Bouches-du-Rhône. Montrer du doigt le secteur dans le contexte actuel est d’autant plus mal vécu que les acteurs de l’hôtellerie et de la restauration peinent à retrouver un équilibre économique. En revanche, le respect des gestes barrières s’impose à tous les professionnels comme une nécessité absolue. La preuve par l’exemple.
#coronavirus #gestesbarrieres #umih
|
Derniers commentaires
Restaurant clandestin ou dîner privé : où se situe la ligne rouge ?
L'espace cuisine s'invite dans les chambres d'hôtels
Près de 60% des restaurateurs se sont mis à la vente à emporter
Les dîners clandestins à Paris mettent en lumière les pratiques d'un chef au passé sulfureux
Le coliving à l'hôtel : une solution face à la crise sanitaire ?