Édito du journal du 29-11-2012 : "Besoin de stabilité"
Vie professionnelle - mercredi 28 novembre 2012 12:04
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À l'occasion du bilan sur le fameux contrat d'avenir signé lors du passage de la TVA à 5,5 % en avril 2009, la ministre du Tourisme et les organisations professionnelles ont eu l'occasion de se féliciter de ce "bilan partagé", tant sur le pouvoir d'achat des salariés, l'emploi, le dialogue social et la formation.
Toutefois, même si cette rencontre peut s'assimiler à la fin de ce contrat dont certains objectifs nécessitent encore de sérieux engagements, qu'il s'agisse de l'investissement ou de la qualité de service, le point essentiel exprimé par les professionnels porte sur une indispensable stabilité sociale, fiscale et réglementaire dans tous les domaines.
Dans l'hôtellerie-restauration comme dans tous les secteurs de l'économie nationale, les valses-hésitations de ces derniers mois sur la fiscalité notamment, mais aussi sur les charges sociales ou les relations du travail ont véritablement 'plombé' la conjoncture.
Il était temps que l'horizon défini par les pouvoirs publics devienne enfin lisible pour des entrepreneurs bien en peine de prendre une décision d'investir ou d'embaucher sans aucune certitude sur le lendemain.
Même si les observateurs ont considéré que les jeux étaient faits d'avance dès lors que le président de la République et le Premier ministre avaient tracé avant la rencontre de vendredi dernier les grandes dispositions de leur politique économique pour les prochains mois - notamment dans le projet de loi de finances pour 2013 en cours de discussion au Parlement -, il est aujourd'hui possible d'envisager plus sereinement l'avenir en dépit des turbulences toujours fortes dans la zone euro.
La profession sait à quoi s'attendre sur la TVA à partir de 2014, qui passera de 7 à 10 %, une charge évidemment à prendre en compte dans la stratégie de développement des entreprises. Elle peut dès maintenant envisager de nouvelles relances, tant vis-à-vis de la clientèle que des salariés qui seront les indispensables relais d'une nouvelle croissance. À condition que les mesures annoncées soient confirmées par les décrets d'application qui ne devraient plus tarder.
L. H. |
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