Les nouvelles façons de passer à table

 

C’est la table qui attire le plus les visiteurs. Son nom : le Resto des chefs. Ici, durant toute la durée du salon EquipHotel, du 15 au 19 novembre, des cuisiniers de renom vont se succéder aux fourneaux. Un par jour, à l’heure du déjeuner. Dans l’ordre : Loïc Petri (Sauvage, à Aix-en-Provence) le dimanche, Clément Pichard (Jean des Sables, à Soorts-Hossegor) le lundi, l’étoilé italien Enrico Marmo (Osteria Arborina, à La Morra) le mardi, Jérémie Thébaut (Aux Armes de Champagne, à L’Épine) le mercredi et le duo Camille Brouillard-Soufiane Assarrar (L'Huitrier Pie, à Saint-Émilion) pour clôturer le salon le jeudi.

Tour à tour, avec l’aide de brigades de l’école Ferrandi, les chefs vont s’emparer des fourneaux de ce restaurant éphémère de 650 m², avec 140 places assises et un décor conçu sous la houlette du scénographe Thierry Virvaire. Un décor qui multiplie les contrastes de matières, de couleurs. Il oppose, par exemple, la froideur du métal à la douceur du rose poudré. Une façon de dire qu’en dépit des contraintes liées au virus, on peut quand même continuer d’apprécier le travail d’un chef et le confort d’un lieu.

Un parti pris que l’on retrouve dans "les alcôves du bien-être" conçues par Fabrice Knoll. L’architecte propose une seule salle de restaurant, mais plusieurs styles d’aménagement possibles, où l’on s’assoit, on s’étend, on se détend. Des séparations modulables et mobiles permettent la création d’alcôves "en harmonie avec la décoration existante" et le passage de 2 à 10 personnes.

“Il nous faut, nous, architectes, dessiner du mobilier parfois hybride, qui s’adapte à l’esthétique de chaque restaurant, café, salle de petits déjeuners ou terrasse”, explique Fabrice Knoll. Pour l’architecte, ce mode opératoire est une clé “pour redonner foi en l’avenir, énergie et plaisir”.

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