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Le Groupement national de la restauration planche sur les biodéchets

Restauration - jeudi 2 février 2012 16:29
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Une circulaire du ministère de l'Écologie du 10 janvier 2012 relative aux modalités d'application de l'obligation de tri à la source des biodéchets par les gros producteurs indique la quantité correspondant à un repas ou à un ticket de caisse selon le type de restauration.



© Thinkstock


Un décret sur l'obligation du tri et de la collecte des biodéchets a été publié en juillet 2011. Il en définit les modalités pour les producteurs qui sont à l'origine de plus de 60 litres d'huiles usagées ou 10 tonnes de biodéchets par an. Cette obligation entrera progressivement en vigueur d'ici à 2016. À cette date, les restaurateurs devront pouvoir prouver qu'ils maîtrisent la fin de vie des biodéchets dont ils ont la responsabilité. En partenariat avec l'Ademe (agence de l'environnement et de la maîtrise d'énergie), une étude a été menée à l'automne 2011 par le Groupement national de la restauration (GNR) dans les différents types d'établissements de ses 3 syndicats adhérents (45 sites de restauration collective, 16 de restauration rapide et 15  de restauration thématique et traditionnelle*). Celle-ci indique la quantité de biodéchets produites par repas ou par ticket, selon le type de restauration (lire encadré).

"Questionner les prestataires de collecte"
Avec cet outil, il faut multiplier le ratio correspondant au type de restauration par le nombre de repas servis ou de ventes réalisées par jour et le nombre de jours travaillés. "Les ratios fixés permettent aux enseignes de s'organiser", explique Elisabeth Derancourt, responsable du développement durable chez Elior et qui a piloté le groupe de travail du GNR sur ce dossier. L'ensemble des restaurants de la zone test a trié et pesé ses déchets organiques pendant 15 jours, soit 42,5 tonnes de biodéchets triés.
"Nous avons maintenant une idée du gisement, ce qui va permettre aux acteurs de la restauration de questionner les prestataires de collecte et de valorisation des déchets", poursuit Elisabeth Derancourt. L'enjeu pour le restaurateur consistera non seulement à gérer le délai entre la production des biodéchets et leur collecte mais aussi le mode de 'conservation' sur site, l'espace et l'équipement dédié. "La construction systématique de locaux réfrigérés n'est pas forcément une bonne idée, au regard des consommations énergétiques générées par de tels équipements", souligne-t-elle. D'autres solutions peuvent être envisagées comme l'utilisation de bidons étanches. Des thèmes qui seront sans doute au sommaire de guides pratiques destinés aux restaurateurs et que le GNR devrait réaliser dans le cadre de la poursuite de ses échanges avec l'Ademe.
* À l'instar des enseignes Avenance - Elior, Brioche Dorée, Buffalo Grill, Del Arte, El Rancho, Frères Blanc, KFC, La Durée, Léon de Bruxelles, McDonald's, Pizza Hut, Quick, SSP, Sodexo-Sogeres.
Lydie Anastassion

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