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La Vignette a trouvé son rythme

Restauration - jeudi 2 septembre 2010 18:20
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Strasbourg (67) Cette brasserie de quartier s’est transformée en semi-gastronomique grâce à la créativité du jeune chef Michaël Levi, la liberté que lui accorde son patron, Jean-Claude Tamayo, et l’enthousiasme de l’équipe.



Jean-Claude Tamayo et Michaël Levi avec Joëlle Haeflinger.
Jean-Claude Tamayo et Michaël Levi avec Joëlle Haeflinger.

Si Joëlle Haeflinger est le sourire qui vous accueille à la Vignette, restaurant située dans le quartier de Koenigshoffen à Strasbourg - précision géographique importante, puisqu’une autre Vignette est aussi présente, à l’autre bout de la ville, c’est aussi elle qui raconte l’histoire de cet établissement : en février 2006, le propriétaire d’un bâtiment plus que centenaire propose à Jean-Claude Tamayo d’en faire quelque chose. Ce fut d’abord une brasserie, avec juste un plat du jour. Ce nétait pas viable, se souvient la jeune femme. Nous avons donc décidé de changer.

Déclic

Le déclic se produit avec l’arrivée d’un nouveau chef, Michaël Levi, en cuisine. Ce recrutement était une obligation puisque Jean-Claude Tamayo est issu du monde de la grande distribution et Joëlle Haeflinger, étudiante en histoire de l’art, était censée juste donner un coup de main. Finalement, aidée par Sandra Breimer en salle, la petite équipe décide de donner une nouvelle impulsion. Nous avions conscience, avec Michaël, de tenir une perle. Autant la laisser sexprimer. C’était au début de 2009. La clientèle visée est surtout citadine, une gageure pour un établissement situé dans un quartier périphérique. Mais l’installation d’un autre établissement dans la même rue a instauré une saine émulation et poussé les Strasbourgeois à sortir de l’hypercentre. Sur la carte, nous nous faisons plaisir tout en restant abordables, commente Michaël Levi.

Une cuisine qui colle aux saisons

La carte change tous les trois mois. Si la formule semi-gastro n’est valable que le soir (ticket moyen autour de 40 €), le midi, ce sont surtout les travailleurs du quartier qu’accueille la salle redécorée cet été : le menu et plat du jour restent de rigueur (ticket moyen : 15 €).

Le bouche à oreille a bien fonctionné et un article dans un quotidien régional a fait bondir le chiffre d’affaires. La nouvelle décoration, de l’écru qui contraste avec le bois foncé des poutres, devrait aussi plaire à une clientèle que l’équipe cherche à fidéliser, notamment via une newsletter envoyée pour la première fois en août. Prochaine étape: le changement du mobilier en salle, puis celui de la terrasse l’été prochain.
Flora-Lyse Mbella

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