Une histoire d’amitié pour le Food & Beverage, entre Paris et Cahors
Restauration - mardi 21 juillet 2009 13:19
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75 - Paris Quatre amis de longue date se sont lancés, en 2006, dans l’aventure de leur premier établissement, situé dans le quartier du Marais. Depuis, ils ont ouvert un second restaurant, en province cette fois, à Cahors, dans le Lot.
![Le Food & Berevage du Marais peut accueillir entre 60 et 70 clients.](/journal/restauration/2009-07/img/fb.jpg)
Le Food & Berevage du Marais peut accueillir entre 60 et 70 clients.
![Gérald Toulliou et Stéphane Smargiassi, le chef du Food & Beverage.](/journal/restauration/2009-07/img/toullioumargiassi-ok.jpg)
Gérald Toulliou et Stéphane Smargiassi, le chef du Food & Beverage.
Une carte des vins attractive au F&B du Marais
L’autre truc qui fait que le restaurant marche bien est la carte des vins. Avec plus de 50 références, tout le monde trouve de quoi ravir son palais. Et le Food & Beverage propose depuis peu son propre vin de Cahors, Les Roques de Cana. “Pour les vins, nous nous adressons directement à Didier Bordas, qui propose des vins différents de ceux de chez Bertrand, poursuit Fabien Renaud, et nous fait goûter les millésimes de petits producteurs afin de mieux diversifier notre offre auprès de notre clientèle.”
Et au regard des tarifs appliqués, les prix sur les vins sont également attractifs : la bouteille de Château Chasse-Spleen (Haut-Médoc) est à 67 €.
Une autre clientèle à Cahors
Le restaurant de Cahors est légèrement différent. D’abord, les quatre amis ont pu investir davantage dans cette affaire. Mais le comportement de la clientèle n’est pas le même qu’à Paris. “La vie en province est différente, et le restaurant qui marche fort durant la haute saison - de mai à octobre - connaît une activité plus calme pendant l’hiver. Cela dit, en été, nous préparons, par exemple, environ 60 bars tous les trois jours”, explique encore Fabien.
Amoureux de leurs métiers, Stéphane Smargiassi, Gérald Toulliou, le chef, et Fabien Renaud et Martial Guiette ne déplorent qu’une seule chose dans le secteur : l’absence de réseau de financement dédié aux jeunes chefs pour lancer leur première affaire. Et Oséo ? “Certes, ils sont présents, mais nous sommes confrontés avec ce type d’organismes à une forme administrative beaucoup trop chronophage en termes de mise en place du crédit pour nous autres, restaurateurs, qui avons le nez dans le guidon”, conclut Stéphane Smargiassi. Il n’en reste pas moins qu’avec leurs deux établissements, cette bande de copains a réussi son pari consistant à faire plaisir aux gens, qu’ils soient à Paris ou dans le Lot.
A. J. A. |
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