Snacking : il résiste face à la crise
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Paris (75) Le secteur du snacking affichait un chiffre d'affaires de 23,4 milliards d'euros au 1er janvier dernier. Un résultat en hausse de 19 % comparé à 2019, selon l'étude Speak Snacking 2023. Celle-ci vient d'être présentée en amont des salons Sandwich & Snack Show – Parizza, prévus les 12 et 13 avril prochains.

On recense désormais quelque 51 500 points de vente de snacking à travers l'Hexagone, soit une augmentation de 17 % par rapport à 2019.
Le secteur du snacking se porte bien en France. Avec un chiffre d’affaires de 23,4 milliards d’euros au 1er janvier 2023, en hausse de 19 % comparé à 2019, il a retrouvé des performances d’avant la crise du Covid-19. C’est ce que révèle l’étude Speak Snacking 2023, réalisée en partenariat avec CHD Expert-Datassential pour les salons Sandwich & Snack Show - Parizza, programmés les 12 et 13 avril prochains à Paris, porte de Versailles (XVe). Autre constat : on recense désormais quelque 51 500 points de vente de snacking à travers l’Hexagone, soit une augmentation de 17 % par rapport à 2019. “Le secteur a fait preuve, une fois de plus, de résilience face à une succession de crises”, commente Béatrice Gravier, directrice des salons Sandwhich & Snack Show – Parizza. Pourtant, au regard de la hausse du tarif des matières premières et de celui de l’énergie, 34% des professionnels ont été contraints d’augmenter leurs prix de vente et 31 % envisagent de le faire dans les trois prochains mois.
25% des Français réduisent le montant de l’addition
Face à cela les Français réagissent : “Ils optent pour se faire plaisir et adaptent leur consommation”, souligne l’étude Speak Snacking 2023. Résultat : 42 % des personnes interrogées continuent de se rendre au restaurant, mais moins régulièrement, et 25 % réduisent le montant de l’addition. L’étude s’intéresse aussi à l’évolution du contenu des assiettes des Français “en quête d’alternatives plus saines, même lors de leurs repas hors domicile”. Ainsi plus de 40 % des consommateurs interrogés ont pris au moins un repas sans viande, ni poisson, durant la semaine écoulée. Une tendance qui se confirme avec l’apparition d’offres végétales sur le segment du snacking. Et ce même si 63 % des 18-24 ans regrettent que cette offre ne soit pas “suffisamment développée” dans les points de ventes qu’ils fréquentent.
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