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Benjamin Cano est consultant en ressources humaines, et Louis Planès, vétérinaire. Mais leur vie toulousaine vole en éclats lorsqu'ils découvrent Rio de Janeiro en 2009. Un vrai coup de foudre qui conduit les deux Français à tout quitter pour ouvrir le "premier boutique-hôtel de bord de mer à Rio". "Le potentiel business était évident avec l'augmentation du nombre de touristes et le manque de boutique-hôtels à proximité des plages. Il manque environ 10 000 chambres dans la ville ! Aujourd'hui, le Brésil est un pays porteur, Rio est la cinquième ville la plus visitée au monde et va accueillir des événements majeurs en 2014 et 2016", souligne Benjamin Cano.
Après avoir réalisé une étude de marché qui le conforte dans sa première impression, le tandem repère une maison des années 1940, "à la jonction entre le Copacabana mythique et multiculturel et le quartier chic et branché d'Ipanema". Les boiseries en bois tropical, les détails en marbre et les moulures ont retrouvé tout leur lustre après plus d'un an de travaux sous la houlette de l'architecte Jean-Luc Boucharenc. L'établissement, ouvert en novembre dernier, abrite pour l'instant quatre suites à l'inspiration franco-brésilienne : le mobilier tolix y côtoie des meubles brésiliens vintage, des oeuvres d'artistes français (comme Miss Van) ou de designers brésiliens. "Un style design et tropical revisité", résume Benjamin Cano.
Entre luxe et favela
Avec des nuitées à partir de 195 €, la Casa Mosquito affirme un positionnement "à mi-chemin entre l'hôtel de charme et la maison d'hôtes" : "Nous offrons à la fois des services hôteliers haut de gamme - room service, massage… -, du sur-mesure et l'intimité d'une maison", ajoute-t-il.
Côté cuisine, Alison Oliveira, un chef brésilien qui a fait ses classes auprès d'étoilés en Europe dirige la table d'hôtes : un menu dégustation qui change tous les soirs permet ainsi de découvrir une cuisine méditerranéenne adaptée aux produits locaux. Sans oublier une démarche équitable. Le boutique-hôtel, niché au pied d'une favela pacifiée, embauche en effet des habitants de la "communauté" et collabore étroitement avec eux. "Casa Mosquito offre un panorama époustouflant des plages légendaires de Copacabana et d'Ipanema mais aussi des favelas, devenues des villages tranquilles. C'est l'occasion de vivre le vrai Rio, pittoresque et authentique", juge le maître des lieux.
Si les Brésiliens ont boudé l'adresse en raison de cette "vue favela", le concept a séduit d'emblée une clientèle étrangère CSP+ avide de nouvelles expériences. Résultat : un taux de remplissage de 70 % sur les trois premiers mois, "sans aucune publicité". "Nous avons ouvert l'hôtel durant la haute saison, mais les chiffres devraient se maintenir : les taux de remplissage annuels sont de 95 % en moyenne à Ipanema", note Benjamin Cano. Dans huit mois, six autres suites et une terrasse avec sa piscine panoramique devraient compléter l'ensemble.
Après avoir réalisé une étude de marché qui le conforte dans sa première impression, le tandem repère une maison des années 1940, "à la jonction entre le Copacabana mythique et multiculturel et le quartier chic et branché d'Ipanema". Les boiseries en bois tropical, les détails en marbre et les moulures ont retrouvé tout leur lustre après plus d'un an de travaux sous la houlette de l'architecte Jean-Luc Boucharenc. L'établissement, ouvert en novembre dernier, abrite pour l'instant quatre suites à l'inspiration franco-brésilienne : le mobilier tolix y côtoie des meubles brésiliens vintage, des oeuvres d'artistes français (comme Miss Van) ou de designers brésiliens. "Un style design et tropical revisité", résume Benjamin Cano.
Entre luxe et favela
Avec des nuitées à partir de 195 €, la Casa Mosquito affirme un positionnement "à mi-chemin entre l'hôtel de charme et la maison d'hôtes" : "Nous offrons à la fois des services hôteliers haut de gamme - room service, massage… -, du sur-mesure et l'intimité d'une maison", ajoute-t-il.
Côté cuisine, Alison Oliveira, un chef brésilien qui a fait ses classes auprès d'étoilés en Europe dirige la table d'hôtes : un menu dégustation qui change tous les soirs permet ainsi de découvrir une cuisine méditerranéenne adaptée aux produits locaux. Sans oublier une démarche équitable. Le boutique-hôtel, niché au pied d'une favela pacifiée, embauche en effet des habitants de la "communauté" et collabore étroitement avec eux. "Casa Mosquito offre un panorama époustouflant des plages légendaires de Copacabana et d'Ipanema mais aussi des favelas, devenues des villages tranquilles. C'est l'occasion de vivre le vrai Rio, pittoresque et authentique", juge le maître des lieux.
Si les Brésiliens ont boudé l'adresse en raison de cette "vue favela", le concept a séduit d'emblée une clientèle étrangère CSP+ avide de nouvelles expériences. Résultat : un taux de remplissage de 70 % sur les trois premiers mois, "sans aucune publicité". "Nous avons ouvert l'hôtel durant la haute saison, mais les chiffres devraient se maintenir : les taux de remplissage annuels sont de 95 % en moyenne à Ipanema", note Benjamin Cano. Dans huit mois, six autres suites et une terrasse avec sa piscine panoramique devraient compléter l'ensemble.
Publié par Violaine BRISSART
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