Il n'est pas question de parler de reprise mais plutôt d'une stabilisation, d'un moindre mal. Si les touristes sont là, le pouvoir d'achat n'y est pas et la concurrence est faussée. : « Les récents indices économiques laisseraient à penser que la croissance est de retour... Mais nous sommes aujourd'hui très inquiets quant au déploiement exponentiel des offres d'hébergement et de restauration, proposées par l'économie grise, soi-disant collaborative alors qu'elle déséquilibre notre marché, détruit des emplois et crée une profonde injustice fiscale et règlementaire. Si rien n'est fait, c'est le monde de l'entreprise qu'on est en train de fragiliser » déplore Roland Héguy, président confédéral de l'Umih. Le constat remonte du terrain, dans une conjoncture qui donne du fil à retordre. L'Umih la résume ainsi : « Les situations sont très disparates d'un territoire à un autre, et d'un établissement à un autre. L'ensemble des professionnels s'attend à une stabilité pour le mois de juillet 2015 par rapport à 2014, voire une légère hausse de fréquentation pour les régions Provence-Alpes-Côte-D'azur, Bretagne et Normandie. Si la clientèle française est au rendez-vous cette année dans l'Hexagone, venant renforcer les touristes étrangers et principalement européens, les dépenses des Français sont en baisse (baisse du taux d'occupation, baisse du ticket moyen) ; ces derniers privilégiant l'hébergement non-marchand et rognant sur les sorties au restaurant. » Quant au mois d'août : « globalement, les perspectives sont à la hausse dans toutes les régions ».
Publié par Sy.S.
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