« L'arrivée de Stéphane Jego au sein du
Collège Culinaire de France est une chance et une évidence. Depuis des années,
il travaille dur pour mettre en avant ses producteurs et il est un modèle pour
de nombreux jeunes. Son dynamisme et sa créativité seront précieux pour initier
de nouvelles actions stratégiques pour nos adhérents», estime Alain Dutournier, membre fondateur du
Collège culinaire de France. Cette nouvelle recrue, au sein d'un collège
multi-étoilé, pose clairement que la qualité des produits, la défense des
producteurs et du fait maison concerne tout le monde. Stéphane Jego ne
revendique aucune chapelle mais un combat que ce pionnier de la bistronomie
mène depuis des années dans son restaurant parisien. « Cela fait 13 ans que je travaille avec petits producteurs, que
je les soutiens, en payant par exemple des frais de livraison importants le
temps qu'ils arrivent à développer leurs débouchés. Pas question de transiger
sur la qualité. Pour moi qui suis maître restaurateur, rentrer au Collège
culinaire de France, c'est poursuivre mon engagement militant. Nous défendons
l'intégrité de notre métier. Nous ne trichons pas. Je veux aussi démontrer
qu'il est parfaitement viable pour les bistrots de travailler avec des petits
producteurs. », dit Stéphane Jego. Le Breton de 44 ans ne mâche pas
ses mots : «Ceux qui font du tout préparé sont juste des
commerçants, pas des cuisiniers. Je veux défendre une certaine
idée de la cuisine française. On peut faire de la cuisine de terroir ou de
haute gastronomie sans étiquette et sans paillettes, mais pas sans les
producteurs-artisans qui nous accompagnent au quotidien. Il est de notre
responsabilité de les faire vivre et non survivre ! ». Avec Stéphane Jégo, le Collège Culinaire de France a trouvé un ambassadeur de choc.