“Ma plus grande fierté est de me lever chaque jour, en faisant un métier que j’aime. Je me suis fixé de vrais objectifs de carrière”, annonce Quentin Pellestor-Veyrier. À 32 ans, le chef vient d’ouvrir la Maison Pellestoer Veyrier à Colomiers (Haute-Garonne). “En entrant chez Franck Putelat, à Carcassonne, j’ai compris que je pouvais progresser en travaillant beaucoup, j’ai appris à me remettre en question en permanence.”
Originaire de Béziers où il a obtenu son BEP cuisine, le chef a connu une ascension rapide, avec de belles adresses : l’Alternative à Béziers, l’Auberge du Vieux Puits à Fontjoncouse chez Gilles Goujon, le Meurice et l’Ambroisie à Paris, le Dorchester à Londres chez Alain Ducasse…
Une cuisine de caractère
Dans sa Maison, Quentin Pellestor-Veyrier s’amuse à revisiter les plats d’Occitanie, à l’image de la rouille à la sétoise ou du taureau de Camargue : “Chaque plat raconte une histoire, les membres de l’équipe partagent aussi leurs recettes. J’accorde une attention particulière aux sauces, elles doivent être représentatives de notre âme culinaire.” Quentin et sa compagne, Camille, sont très exigeants sur l’accueil au restaurant. “Il doit être digne d’un palace. Nous sommes en réflexion permanente, depuis l’appel téléphonique jusqu’au départ du client.” Quentin Pellestor-Veyrier bouscule aussi les habitudes dans la gestion de son établissement : “Il faut arrêter de croire que le management doit être pyramidal. Je fidélise mon équipe en la faisant entrer au capital. Une Maison n’est pas seulement un nom sur une devanture.” L’aventure ne fait que commencer, puisque le chef vise un développement dans la Ville rose.

Publié par Dorisse PRADAL

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