Après 10 jours d'incertitude,
le Premier ministre a annoncé hier soir sur TF1 que le prélèvement à la source
serait bien maintenu au 1er janvier 2019.
Pour la CPME confier le
prélèvement à la source aux chefs d'entreprise était, et reste aujourd'hui, une
mauvaise idée. Elle déplore une complexité administrative et des problèmes
techniques qui restent posés et dénonce un dispositif qui aura un coût direct
et indirect pour les entreprises. Il risque également d'entrainer une
dégradation du climat social.
La CPME ne s'explique
toujours pas cet acharnement à vouloir faire jouer aux entreprises un rôle qui
n'est pas le leur, qui plus est sans aucune compensation. Le PAS aurait pu être
mis en oeuvre via la mensualisation, ce qui aurait évité un grand nombre
d'inconvénients.
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