Il
fallait oser ouvrir un hôtel 5 étoiles près de la place de la République.
Le challenge est pleinement assumé, explique Frédéric Bonomo, le directeur
général du tout nouveau Renaissance
Paris République, enseigne du groupe Marriott : "Nos propriétaires ont misé sur un quartier en mutation, à
mi-chemin entre le Marais et le canal Saint Martin."
Didier Gomez a signé ici une décoration soignée mais plutôt sobre, inspirée de la multi-culturalité du quartier. L'architecte Eric Haour insuffle un nouveau style à cet établissement des années 1950, en redéfinissant les volumes avec le jardin intérieur et un mur végétal. Mais cet hôtel de 120 chambres (qui propose, entre autres, un penthouse avec jacuzzi pour huit personnes, une chambre avec home cinéma en plein air, de grandes terrasses) se distingue surtout par son ancrage parisien. "J'ai souhaité offrir à nos clients une idée du vrai Paris des Parisiens", revendique le directeur général. Par exemple, celui-ci a choisi d'accrocher sur les murs les oeuvres d'artistes fréquentant le quartier.
Un hôtel qui valorise les produits français
Dans le restaurant Origin et le bar Martin, la plupart des produits sont fabriqués en France, comme la bière, dénichée chez un brasseur du canal-Saint-Martin, les confitures, les couteaux fabriqués à Thiers. C'est une jeune chef, Bénédicte Van der Motte, qui a la responsabilité de décliner une carte, originale et simple, autour de l'oeuf.
Dans les étages, les femmes de chambre utilisent un petit appareil fabriqué en France qui nettoie les chambres avec de la vapeur sèche, "un nettoyant inodore, inoffensif et anti-bactérien, pris en charge à 40 % par la Cramif", précise Frédéric Bonomo. Le spa O utilise uniquement les produits d'une marque française.
Malgré ses 5 étoiles, le Renaissance Paris République veut être un exemple de décontraction, à l'image des jeans portés par le personnel, en quelque sorte le code dress du quartier mais des vêtements peu orthodoxes dans l'hôtellerie haut de gamme. Une initiative représentative de l'image que souhaite véhiculer la marque Renaissance.
Publié par Catherine AVIGNON
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