Rose et Bernard Faure,
ont racheté la Maison grenouille après un appel à projet de la mairie de
Pérignat-sur-Allier. "Nous avons gardé le nom. C'est facile à
retenir." Il a fallu trois ans de réflexion et de travaux pour
arriver à l'ouverture du bistrot, en octobre 2013. "Nous avons pris le temps de
peaufiner", raconte Rose Faure. Et le résultat est un lieu très
diversifié. Côté restauration, on trouve une cuisine ménagère utilisant des
produits locaux. "Je n'ai jamais suivi de formation. Seulement les incontournables pour
tenir un bar et les bases en hygiène", souligne Rose Faure. Au bar
justement, on peut trouver un peu de presse à consulter sur place. Un coin
enfants a été aménagé, avec des jeux de société. "C'est pratique pour les mamans
qui se retrouvent pour boire un thé." À l'étage, en mezzanine, une
salle d'une cinquantaine de places et un salon avec fauteuils et télévision. "Pour
accueillir des retransmissions sportives et des spectacles. Les artistes se
rémunèrent au chapeau", explique Bernard Faure. Retraité, il est
déclaré comme conjoint non salarié. "Nous organisons aussi des lectures, des
conférences, toutes sortes d'animations. Et nous prêtons ou nous louons nos
salles, ainsi que les caves, aux associations locales et aux particuliers."
"Créer un lieu de vie"
La municipalité a pris en charge tout le gros oeuvre et l'installation de la cuisine. Le couple, lui, a investi 60 000 € pour le mobilier, la vaisselle, etc. "Nous dégageons pratiquement deux salaires", explique Rose Faure. Le sien, donc, et celui des deux personnes à temps partiel qui assurent le ménage et le service.
"Notre but, c'était de créer un lieu de vie. Nous avons tous les deux des attaches, des souvenirs avec les bistrots d'autrefois. Donc l'envie était de retrouver cette ambiance." Le projet déborde donc la traditionnelle activité de bar, restaurant. "C'est un ensemble, avec des échanges, des rencontres. Des voisins qui habitent ici depuis dix ans ont fini par se rencontrer chez nous."
"Notre convention s'arrête en 2019. Et alors je prendrai ma retraite. L'expérience est enrichissante et passionnante. Mais il faut savoir s'arrêter", affirme Rose Faure.
"Créer un lieu de vie"
La municipalité a pris en charge tout le gros oeuvre et l'installation de la cuisine. Le couple, lui, a investi 60 000 € pour le mobilier, la vaisselle, etc. "Nous dégageons pratiquement deux salaires", explique Rose Faure. Le sien, donc, et celui des deux personnes à temps partiel qui assurent le ménage et le service.
"Notre but, c'était de créer un lieu de vie. Nous avons tous les deux des attaches, des souvenirs avec les bistrots d'autrefois. Donc l'envie était de retrouver cette ambiance." Le projet déborde donc la traditionnelle activité de bar, restaurant. "C'est un ensemble, avec des échanges, des rencontres. Des voisins qui habitent ici depuis dix ans ont fini par se rencontrer chez nous."
"Notre convention s'arrête en 2019. Et alors je prendrai ma retraite. L'expérience est enrichissante et passionnante. Mais il faut savoir s'arrêter", affirme Rose Faure.
Publié par Pierre BOYER
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