"'Les cons ça ose tout, c'est à ça qu'on les
reconnaît'. C'est
sans doute ce qu'aurait dit Stéphane au sujet des terroristes de vendredi
dernier tant il aimait Audiard", tente un ancien collègue de travail. Stéphane
Hache avait 52 ans et travaillait depuis les années 1990 comme maître
d'hôtel en extra à Paris, avec plusieurs traiteurs. Originaire des Sables-d'Olonne
(Vendée), il louait un studio à côté du Bataclan. C'est là, passage
Saint-Pierre Amelot, qu'il aurait reçu dans le dos une balle perdue lors de la
fusillade.
"Il en avait marre de Paris, il avait tenté sa chance, sans succès, avec un traiteur de Montpellier. Il était à Paris de nouveau depuis quelques semaines et voulait revenir dans le circuit des extras parisiens", explique son collègue de 25 ans, Florent Espinaco. Avant son départ provincial à Montpellier puis aux Sables d'Olonnes où il avait travaillé en extra au Mercure, Stéphane Hache avait grimpé les échelons du traiteur Duval jusqu'à rejoindre la première équipe : "Il était réapparu depuis peu chez nous. J'ai été choqué d'apprendre la mort de ce collaborateur qui se distinguait par une rare élégance", regrette Lionel Duval, patron du traiteur Duval Paris. "Il était classe, toujours tiré à quatre épingles. Il avait beaucoup travaillé avec le traiteur Saint Clair, c'est là que je l'ai connu dans les années 1990. Adecco l'employait pour des salles à manger de direction. Il était proche de ses parents, aimait Sinatra et la Soul musique. C'était quelqu'un de bien", conclut, très peiné, Florent Espinaco.
"Il en avait marre de Paris, il avait tenté sa chance, sans succès, avec un traiteur de Montpellier. Il était à Paris de nouveau depuis quelques semaines et voulait revenir dans le circuit des extras parisiens", explique son collègue de 25 ans, Florent Espinaco. Avant son départ provincial à Montpellier puis aux Sables d'Olonnes où il avait travaillé en extra au Mercure, Stéphane Hache avait grimpé les échelons du traiteur Duval jusqu'à rejoindre la première équipe : "Il était réapparu depuis peu chez nous. J'ai été choqué d'apprendre la mort de ce collaborateur qui se distinguait par une rare élégance", regrette Lionel Duval, patron du traiteur Duval Paris. "Il était classe, toujours tiré à quatre épingles. Il avait beaucoup travaillé avec le traiteur Saint Clair, c'est là que je l'ai connu dans les années 1990. Adecco l'employait pour des salles à manger de direction. Il était proche de ses parents, aimait Sinatra et la Soul musique. C'était quelqu'un de bien", conclut, très peiné, Florent Espinaco.
Publié par Francois PONT
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