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Son enseigne en lettres de couleur crème sur fond rouge est accrochée dans une rue située à deux pas du tramway de la place Paul Doumer dans le quartier des chartrons (33). Le restaurant L'Air de Famille a été racheté en août 2010. Nul besoin de changer le nom de la table tant il reflète l'esprit de cette maison chaleureuse et gourmande. "J'adore travailler avec les plats traditionnels et leur donner un coup de jeune, sans partir dans des délires", confie le chef propriétaire, Jean-Luc Beaufils, l'air espiègle. Formé à une cuisine gastronomique avec Christian Le Squer au Ledoyen, chez Hélène Darroze à Paris et trois ans au Ritz auprès de Michel Roth, Jean-Luc Beaufils a découvert l'art de la bistronomie chez l'Ami Marcel, l'adresse favorite des parisiens créée par Éric Martins. À Bordeaux, il en a gardé l'essence : petite salle avec 24 couverts, des produits frais de saison, un menu carte écrit sur l'ardoise (17 € le midi, 27 € le soir et un plat à 15 € le midi, 22 € le soir). Trois choix maximum sont proposés par entrée, plat et dessert. Auxquels s'ajoutent des suggestions "selon les arrivages et l'humeur du moment".
Approvisionnement locavore
Pour s'approvisionner, le cuisinier ne va pas chercher bien loin. Il se rend au marché des Capucins et dans le quartier. "C'est l'une des raisons qui nous a fait acheter ici. Nous n'avons pas d'employés, aussi le temps nous est compté", explique Jean-Luc, ravi de disposer d'excellents fournisseurs à sa porte, dont le fameux torréfacteur Café Régus. Mais il y a aussi les incontournables produits de Normandie dont est originaire le couple. Comme l'andouille de Vire acheminée par le beau-père du chef que l'on retrouve sur un pain perdu et livarot ou avec un dos de cabillaud poêlé. Autre best of, la tête de veau que l'on retrouvera, entre autres, en carpaccio avec des condiments italiens… "Je la mets à toutes les sauces !", confie Jean-Luc qui ne veut pas en faire pour autant une spécialité, lui qui aime tant se renouveler. Dans un quartier où les restaurants jouent du coude à coude, L'Air de famille n'a guère mis de temps à fidéliser une clientèle à l'affût d'une cuisine singulière. En fin de semaine, mieux vaut réserver…
Approvisionnement locavore
Pour s'approvisionner, le cuisinier ne va pas chercher bien loin. Il se rend au marché des Capucins et dans le quartier. "C'est l'une des raisons qui nous a fait acheter ici. Nous n'avons pas d'employés, aussi le temps nous est compté", explique Jean-Luc, ravi de disposer d'excellents fournisseurs à sa porte, dont le fameux torréfacteur Café Régus. Mais il y a aussi les incontournables produits de Normandie dont est originaire le couple. Comme l'andouille de Vire acheminée par le beau-père du chef que l'on retrouve sur un pain perdu et livarot ou avec un dos de cabillaud poêlé. Autre best of, la tête de veau que l'on retrouvera, entre autres, en carpaccio avec des condiments italiens… "Je la mets à toutes les sauces !", confie Jean-Luc qui ne veut pas en faire pour autant une spécialité, lui qui aime tant se renouveler. Dans un quartier où les restaurants jouent du coude à coude, L'Air de famille n'a guère mis de temps à fidéliser une clientèle à l'affût d'une cuisine singulière. En fin de semaine, mieux vaut réserver…
Publié par Brigitte DUCASSE
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