La Bourdasso, restaurant italien situé à quinze minutes de Carcassonne (Aude), c'est avant tout une histoire de famille. Après avoir découvert la région des Corbières pendant des vacance, Fabio Antonini, designer et chef d'entreprise, décide en 2014 de s'y installer avec ses enfants. Son projet est de créer une exploitation agricole pour élever des buffles et produire de mozzarella de qualité pour le marché français, ainsi que d'ouvrir un restaurant italien.
La famille achète alors une ancienne cave
viticole, entourée de 2 000 m2 de terres. Edoardo Antonini, le
fils ingénieur agronome, monte le projet, se forme avec la CCI de Lézignan-Corbières,
et s'occupe de l'activité agricole et de la future fromagerie. Fabio Antonini supervise le chantier "en
mettant un peu de modernité dans l'histoire" : la cave devient une salle
contemporaine de 35 couverts. Giacomo
Antonini, le fils cuisinier,
quitte son poste à Eataly, à Rome, pour les cuisines neuves de La Bourdasso.
Buffle local et épicerie en direct d'Italie
Ouvert en décembre 2014, le restaurant fidélise vite sa clientèle, avec un ticket moyen de 40 €. Les cours de cuisine italienne du samedi matin font le plein. La carte, bilingue, change toutes les deux semaines : trois antipasti, deux primi piatti (pâtes, riz ou soupe), deux secondi piatti (viande ou poisson), trois desserts. Tout est cuisiné sur place, avec des produits frais, locaux et bio autant que possible. La viande de buffle de l'exploitation, au goût proche du boeuf, est mise en avant : elle est travaillée crue, en tartare et carpaccio, en boulettes (polpetta), rôtie ou mijotée.
Quelques produits artisanaux sont importés d'Italie, comme les pâtes des Pouilles ou la bière romaine, artisanale et biologique. Edoardo Antonini travaille avec un grand domaine viticole toscan pour créer ses propres cuvées. Tous ces produits sont proposés à la vente. "Venir ici est un voyage en Italie", assure Fabio Antonini.
Buffle local et épicerie en direct d'Italie
Ouvert en décembre 2014, le restaurant fidélise vite sa clientèle, avec un ticket moyen de 40 €. Les cours de cuisine italienne du samedi matin font le plein. La carte, bilingue, change toutes les deux semaines : trois antipasti, deux primi piatti (pâtes, riz ou soupe), deux secondi piatti (viande ou poisson), trois desserts. Tout est cuisiné sur place, avec des produits frais, locaux et bio autant que possible. La viande de buffle de l'exploitation, au goût proche du boeuf, est mise en avant : elle est travaillée crue, en tartare et carpaccio, en boulettes (polpetta), rôtie ou mijotée.
Quelques produits artisanaux sont importés d'Italie, comme les pâtes des Pouilles ou la bière romaine, artisanale et biologique. Edoardo Antonini travaille avec un grand domaine viticole toscan pour créer ses propres cuvées. Tous ces produits sont proposés à la vente. "Venir ici est un voyage en Italie", assure Fabio Antonini.
Publié par Anne-Sophie THÉROND
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