Plusieurs hôteliers de Millau Grands Causses n'ont
pas versé le solde de la taxe de séjour 2017 pour protester contre la passivité
de la collectivité et des élus face au développement des locations meublées à
la journée. En début d'année, Airbnb a indiqué que l'Aveyron serait la 3ème
destination la plus prisée par les voyageurs français en 2018. L'annonce a fait
bondir les hôteliers alors qu'il ne reste que 21 hôtels (15 intra-muros) sur
Millau Grands Causses et que trois ont récemment fermé. Le vice-président de l'Umih 12, Serge
Gaillard, attend des actes. « Cela
fait plusieurs mois que nous alertons la municipalité. Nous sommes une région
rurale et il y a plus d'offres chez l'habitant que d'offres professionnelles.
Millau accueille de nombreux événements mais si les hôtels continuent de
fermer, certaines manifestations ne pourront plus avoir lieu. Le Tour de France ne passera plus
si le parc hôtelier n'est pas suffisant ». Le dirigeant syndical, qui
est aussi président du Festival international de pétanque; estime que tous les
hébergements doivent être soumis aux mêmes règles et que les élus doivent agir
au plus vite. « Des outils existent,
insiste-t-il, comme le logiciel Trackeet qui permet de démasquer les loueurs non
déclarés (taxe de séjour) ou encore la mise en place par la mairie du numéro d'enregistrement. »
Publié par Sylvie SOUBES
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