Arrivé début mars de chez Jean-Pierre
Jacob, Martin Simonart a pris possession des cuisines de l'Auberge
des templiers à Boismorand (Loiret). Âgé de 29 ans, il succède au chef japonais
Yoshihiko Miura et a reçu
un ordre de marche précis et ambitieux : conquérir une seconde étoile. L'auberge,
dans la même famille depuis plus de soixante-dix ans, est depuis la mort du "patriarche"
Philippe Dépée dirigée par Guillaume Dépée et ses frères et soeurs
Véronique, Marie-Laurence et Edouard Dépée. Ce Relais & Châteaux (25 chambres, 5 étoiles et bientôt un
spa) est étoilé depuis plus de cinquante ans.
"J'avais jusqu'à présent assuré la transition, mais il y avait besoin d'une nouvelle impulsion, voire d'une révolution pour prendre un nouveau départ", explique Guillaume Dépée. Située à la campagne, au bord de la RN7 en partie désertée depuis le passage de l'autoroute, l'auberge a besoin des étoiles pour maintenir sa position. Guillaume Dépée a donc constitué une nouvelle équipe avec le chef Martin Simonart, un directeur Stanislas Leroy, un maître d'hôtel, Kévin Bardau et un chef sommelier Laurent Rigollet.
Un challenge capital
La nouvelle carte vient traduire cette ambition renouvelée : "Nous avons avec Martin Simonart la même vision de la cuisine, plus moderne, qui mise sur les textures et l'équilibre des saveurs, et qui va à l'essentiel avec deux produits par assiette", ajoute Guillaume Dépée. La carte est courte (4 entrées, 3 viandes, 3 poissons, 4 desserts avec des menus à 65, 100 et 160 €) et à l'image de cette "vision" avec des plats comme la Soupe sèche de foie gras ou le Pigeon saisi à 250 °C avec chou brûlé. Le jeune chef belge, qui a fait ses armes chez Yves Thuriès, les frères Pourcel ou Jean-Pierre Jacob dont il se déclare "le fils spirituel", est donc prêt à relever le défi. "Le premier client de ce restaurant, c'est moi, la cuisine doit donc me plaire avant de plaire aux clients", insiste Guillaume Dépée. Le challenge est donc lancé. Il est jugé capital par la troisième génération Dépée, qui veut encore embellir ce "joyau familial".
#AubergeDesTempliers# #Boismorand#
"J'avais jusqu'à présent assuré la transition, mais il y avait besoin d'une nouvelle impulsion, voire d'une révolution pour prendre un nouveau départ", explique Guillaume Dépée. Située à la campagne, au bord de la RN7 en partie désertée depuis le passage de l'autoroute, l'auberge a besoin des étoiles pour maintenir sa position. Guillaume Dépée a donc constitué une nouvelle équipe avec le chef Martin Simonart, un directeur Stanislas Leroy, un maître d'hôtel, Kévin Bardau et un chef sommelier Laurent Rigollet.
Un challenge capital
La nouvelle carte vient traduire cette ambition renouvelée : "Nous avons avec Martin Simonart la même vision de la cuisine, plus moderne, qui mise sur les textures et l'équilibre des saveurs, et qui va à l'essentiel avec deux produits par assiette", ajoute Guillaume Dépée. La carte est courte (4 entrées, 3 viandes, 3 poissons, 4 desserts avec des menus à 65, 100 et 160 €) et à l'image de cette "vision" avec des plats comme la Soupe sèche de foie gras ou le Pigeon saisi à 250 °C avec chou brûlé. Le jeune chef belge, qui a fait ses armes chez Yves Thuriès, les frères Pourcel ou Jean-Pierre Jacob dont il se déclare "le fils spirituel", est donc prêt à relever le défi. "Le premier client de ce restaurant, c'est moi, la cuisine doit donc me plaire avant de plaire aux clients", insiste Guillaume Dépée. Le challenge est donc lancé. Il est jugé capital par la troisième génération Dépée, qui veut encore embellir ce "joyau familial".
#AubergeDesTempliers# #Boismorand#
Publié par Jean-Jacques TALPIN
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