Café : la responsabilité sociétale et la qualité, fer de lance du torréfacteur Malongo

Dans quel esprit avez-vous développé ce produit ?

Jean-Pierre Blanc : Nous sommes, chez Malongo, très focalisés depuis toujours sur le commerce équitable, le bio et le développement des filières propres. Nous nous inscrivons dans le long terme. Les partenariats commerciaux que nous construisons sont basés sur le dialogue, la transparence, la qualité des produits et le respect des hommes et des femmes de la filière. Notre objectif a toujours été que les petits producteurs puissent devenir autonomes et nous agissons pour plus d’équité dans le commerce international. Nous payons aux petits producteurs le double du prix de la bourse, et versons des primes qui servent à l’amélioration de la vie, de l’habitat, de la santé et au développement de l’activité café. Nous avons, par exemple, un partenariat avec l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) pour le développement des plantations de café au détriment du pavot. Aller vers des doses éco-responsables nous paraît évident.

C'est une tendance, mais jusqu'où  ?

La tendance ‘green’ est importante en hôtellerie et elle le devient en restauration. Les taux de croissance qui l’entourent sont marquants. Nous sommes là pour accompagner tous les établissements et les doses ‘1,2,3 Spresso’ que nous avons développées sont élaborées avec un papier en fibres naturelles, qui les rend dégradables et plus respectueuses de l’environnement. L’opercule de la dose Malongo, qui est en carton depuis un certain temps, est aussi une barrière efficace pour préserver le café de la lumière, de l’oxygène et de l’humidité, qui sont néfastes au café. Ces doses renferment la quantité idéale de café pour réaliser un expresso parfait et elles facilitent le travail des équipes. Nous donnons ainsi la possibilité aux établissements qui le souhaitent de bénéficier de l’aspect barista haut de gamme, en peu de gestes ou de confectionner plus facilement une carte des cafés.

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Et le prix d'achat dans tout ça ?

Le prix est un facteur important qui n'est plus autant déterminant qu'avant. La bonne question aujourd'hui est : quel est le café que je veux prendre pour satisfaire mon client et lui donner envie de revenir ? Le consommateur a beaucoup évolué, il perçoit ce qui est bon ou ne l’est pas, et il pousse à la roue en donnant des notes, en s’exprimant sur les réseaux. Il n’est pas dupe de l’offre et il recherche la réalité des produits. Nous vivons une prise de conscience accélérée par les changements climatiques. Ce n’est pas un épiphénomène ou un marronnier. L’éco-responsabilité nous oblige à nous remettre en question et à progresser et c’est dans cette dynamique d’amélioration continue que nous avançons chez Malongo.