Antonin Bonnet ouvre Quinsou à Paris

Paris (75) L'ancien chef étoilé du Sergent recruteur en 2013 propose une cuisine basée "à 99,99 % sur le produit".

Publié le 01 décembre 2016 à 12:14

Pour la première fois, Antonin Bonnet s'installe chez lui. Après avoir été étoilé en 2013 à Paris, au Sergent recruteur, à son retour de Londres, cet ancien de Michel Bras a passé ces dix-huit derniers mois à travailler sur des études de projets pour des confrères et à réfléchir sur le lieu dont il aurait envie. Il a finalement choisi d'ouvrir son restaurant. "Je pensais que ça se ferait avant l'été, mais le dédale juridique et administratif en a décidé autrement", avoue le chef. Quinsou (pinson en occitan) prend place dans une ancienne petite brasserie située juste en face de l'école Ferrandi, à Paris, un emplacement non dénué de signification. 

Le cadre épuré et clair a été pensé par le chef, qui voulait un lieu qui lui ressemble. "C'est serein et ça vit quand c'est plein. Je suis également attentif à l'éclairage qui est doux, et complété par des bougies le soir." Arnaud Lamboley, qui travaillait déjà avec Antonin Bonnet à Londres et au Sergent Recruteur à Paris, officie en salle. "Après six semaines, on est encore dans les débuts, mais l'important est que ce soit convivial et chaleureux. On fait attention à chaque petit détail", explique-t-il. "Un service pro mais cool", ajoute le chef. 


Une cuisine simple et plus personnelle

Les menus du déjeuner sont proposés à 28 et 35 € et le menu découverte à 48 €. "Les vins commencent à 30-35 €, c'est une volonté. On est dans une relation plus directe au produit et au client et on forme une petite équipe." Pas d'intermédiaires entre le chef et les producteurs, pas d'artifices dans le décor et les assiettes, Antonin Bonnet se contente de peu et vise l'essentiel. "Je voulais vraiment le jardin, la ferme, quelque chose de simple, de très lisible. Tout est basé à 99,99 % sur le produit." Pour autant, le chef ne néglige pas la technique, "mais on ne la voit pas, je veux garder une part de spontanéité". 

Au menu, carpaccio de dorade grise de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, condiment citron et fenouil, veau tigré de Jacques Abbatucci, pommes de terre au foin, blettes et poudre de réglisse ou Homard entier le mercredi (jour de sa réception de Normandie), "selon la clientèle, il arrive que l'on n'en ait plus très vite".


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Publié par Caroline MIGNOT



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