An di an di, une touche d'Asie dans l'assiette

Paris (75) Dans un quartier populaire et dynamique du nord de Paris, un jeune trio propose une cuisine française teintée de touches vietnamienne.

Publié le 26 janvier 2015 à 17:54

"An di an di" (mange, mange !) c'est un impératif qu'on entend fréquemment dire par les mamans vietnamiennes au cours des repas. C'est aussi un restaurant créé à Paris (XXe) par trois associés français d'origine vietnamienne. Leur rencontre s'est faite par le biais associatif à Paris, avant des voyages au Vietnam et des reconversions. Nhat Pham s'est formé à l'école Ferrandi, Adeline Gobin à l'École de boulangerie et de pâtisserie de Paris, et Viet Nguyen s'est spécialisé dans la salle. Leur projet évolue, allant du salon de thé à Ho Chi Minh au food truck parisien proposant des banh mi (sandwichs vietnamiens).

Encouragés par des amis restaurateurs (Alessandra et Olivier Montagne, du Tempero, Paris XIIIe) et par le succès de repas qu'ils préparent pour des événements, ils se décident à ouvrir un restaurant. À l'été 2014, l'emplacement est trouvé, vide, sans fond de commerce à acheter, et le propriétaire est d'accord pour installer une extraction. "Le quartier est accessible et il y a un vrai esprit de village. L'été, les terrasses sont remplies", explique Nhat Pham.

Trois associés, trois domaines

L'ouverture a lieu le 16 décembre dernier, d'abord le soir pour se mettre en place, bientôt suivi des jeudis et vendredis au déjeuner. Dans cet espace de 38 m² et d'une vingtaine de places assises, le décor est épuré, avec des teintes douces et un élégant logo que leur a créé une amie. An di an di propose des formules à 15 et 20 € le midi et une carte à 35 € environ le soir. La question des baguettes s'est posée, mais finalement, leur cuisine se déguste avec des couverts. Banh cuon (crêpe de farine de riz roulée), champignons et émulsion à l'huile de truffe en entrée, Filet de boeuf sauce phô, nem dauphinois et crème de carotte en plat, les bases sont françaises, les produits frais et de saison et le souffle d'Asie donne sa singularité.

Une pâtissière dans une petite maison ? C'est un avantage considèrent les trois associés. Passée par La Grande Épicerie (Paris VIIe) avec Benoît Castel et Loïc Cabrero et au Jules Verne (Paris VIIe) avec Philippe Muzé, Adeline Gobin conçoit des desserts particulièrement sophistiqués, mais elle adore aussi cuisiner et seconde Nhat Pham avec plaisir.


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Publié par Caroline MIGNOT



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