Mineur ayant des heures sup. non payées : faut-il engager une procédure ?

Faut-il engager une procédure à l’encontre de mon ex-patron ? Voici les faits : J’ai 17 ans, je viens de passer (et de réussir) mon BEP hôtellerie-restauration ; j’ai donc souhaité travailler cet été. J’ai trouvé une place dans un nouvel hôtel-restaurant qui venait d’ouvrir pas loin de chez moi. Un contrat de travail en bonne et due forme a été signé, j’étais engagé comme commis de cuisine (niveau 1, échelon 1) sur la base de 35 heures hebdo, avec la possibilité d’heures supplémentaires et ce, jusqu’au 24 août. J’ai commencé le 25 juin, mais la paie de ce mois n’était pas significative pour analyser les méthodes de gestion de ce patron. Par contre, il faut noter qu’à mon arrivée, il n’avait pas encore de chef, les deux personnes présentes en cuisine étaient peu qualifiées et quand un chef est arrivé le 28 juin, j’ai pris le rôle de second de cuisine. Pendant le mois de juillet, l’affluence a été importante (services de 50 à 80 couverts), mais le personnel n’a pas suivi (démission), si bien que fin juillet, il ne restait plus que le chef et moi. Pendant ses jours de repos, j’avais la responsabilité d’envoyer le « chaud » ! Il est bien évident que pour assurer ce service, les heures de travail ont été très nombreuses (jusqu’à 23h30 certains soirs). J’avais pris l’initiative dès le premier jour de noter mes horaires et je suis arrivé à la moyenne de 56 heures hebdo (pauses repas décomptées). Il est à noter que les horaires de travail effectif du personnel n’étaient pas relevés par le patron, ni par fiche « papier », ni par horloge pointeuse. Mon salaire du mois d’août m’a été payé le 6 août, sans tenir compte de la moindre heure supplémentaire. Aucune négociation n’a été possible, j’ai préféré démissionner le 7 août et nous avons signé une convention de rupture d’un CDD à l’amiable. Il m’a quand même proposé une prime de 300€, proratisé à mon temps effectif de travail, soit 400€, reconnaissant par là la qualité de mon travail ; j’ai accepté, tout en sachant que j’ai un délai de 6 mois pour contester ce solde de tout compte (art L.1234-20 du Code du Travail). Mais le compte n’y est pas ! - Le patron n’a aucun document opposable pour confirmer ou infirmer le nombre d’heures de travail que j’ai effectuées. - La durée du temps de travail a très souvent dépassé la durée maximale autorisée, que ce soit au niveau journalier (les 11 heures souvent dépassées) ou au niveau hebdomadaire (les 48 heures systématiquement dépassées). - Des heures supplémentaires, j’en ai fait largement au-delà des 5 heures autorisées par la loi puisque je n’ai que 17 ans. Or d’après mon décompte, j’en ai fait une moyenne de 56 heures. Je veux bien admettre que toutes les heures ne soient pas payées au taux plein prévu par la loi, mais je ne peux pas admettre que toutes mes heures supplémentaires aient été royalement ignorées, la prime proposée ne venant pas remplacer le paiement de ces heures. - Je n’ai pas vu de traces de l’autorisation de l’inspection du travail pour travailler après 22 heures. Que faire maintenant ? Ce patron semble complètement ignorer la législation et la convention collective. Il prétend que je n’ai pas été rentable dans mon travail, alors que je l’ai bien aidé à s’en sortir, vu le manque de personnel. Il est anormal que je ne sois pas payé pour le travail fourni, en violation flagrante du contrat de travail. Le conseil des Prud’hommes est apparemment la juridiction la plus à même de trancher un tel litige. Le jeu en vaut-il la chandelle ? Comment s’y prendre ? Faut-il un avocat (le patron en a déjà un, vu qu’il a déjà d’autres procédures sur les bras)? Et s’il en faut un, comment le payer ? Que peut-on attendre d’un jugement favorable ? Quelles conséquences en cas de jugement défavorable ? Merci de m’éclairer par vos conseils. Juridique | Benoît | jeudi 9 septembre 2010

Les pré-enseignes : seront-elles bientôt interdites ?

Bonjour à tous, Je ne suis pas sur d'être sur le bon post, mais enfin je pose la question et la personne la plus au fait du sujet répondra. Ce matin au cours du renouvellement du contrat de maintenance des 4 pré-enseignes que notre hôtel possède aux entrées de la ville, le commercial, m'a annoncée leur interdiction prochaine (5 ans). Qu'en est-il exactement? Merci pour vos éclaircissements Juridique | Ferid du 28 | jeudi 9 septembre 2010

CDD à temps partiel pour 4h de travail par jour : comment établir le contrat ?

Bonjour, je dois établir un contrat de travail CDD à temps partiel pour une serveuse qui ne veut travailler qu'à temps partiel et que durant le service du midi son temps de travail ne sera que de 4h par jour. elle ne remplace personne comme établir ce contrat, car tous les modèles présentés ne parle que d'établir ce type de contrat pour le remplacement d'un salarié absent ? Juridique | Augustine | mercredi 8 septembre 2010

Réglementation piscine : qu'est-ce que des grilles de goulotte ?

Bonjour Pascale, Je reviens sur l'article que vous avez établi il y a quelque temps sur la réglementation des piscines. Je suis en train d'établir ce fameux plan de sécurité et en relisant l'article un point m'interpelle. Vous dites dans les 'Les dispositions relatives au bassin' que 'Les grilles de goulottes doivent être fixées afin de ne pouvoir être démontées par les usagers'. Qu'entendez vous par grilles de goulotte ? Parlez-vous des skimmers ou des goulottes comme dans les piscines municipales qui se trouvent sur le bord de la plage autour du bassin ? Merci de votre réponse Cordialement Juridique | mary sanary | mardi 7 septembre 2010

Absence justifiée par un mensonge : comment réagir à son retour ?

Le Pitch Une de mes employées, me prévient vendredi soir a 22h quelle ne pourra pas assurer son service du samedi et du dimanche; cause de ce problème : son fils à été hospitalisé après un accident. Jusque là pas de pb , mais le lendemain, ses collègues me disent que comme son petit copain est en vacances elle doit être en train de taquiner la truite avec lui ( car elle en avait parlé ). Quelle attitude adopter lors de son retour, sachant que je lui ai quand même demandé de me fournir un bulletin d'hospitalisation? Juridique | Ferid du 28 | dimanche 5 septembre 2010

Congés acquis sur fiche de paie : est-ce normal qu'ils n'y figurent pas ?

Bonjour, actuellement je travail dans un hôtel restaurant dans le sud de la France en contrat saisonnier, mon employeur me donne une fiche de paye ou il ne figure pas les congés acquis, a l'endroit des congés payés ne figure aucune indication,la place reste vierge. Mon employeur me dit que cela est normal et que tout sera inscrit sur mon solde de tout compte.C'est la première fois que cela m'arrive et je voulais savoir si légalement mes fiches de payes sont valides et si ces indications de congés payés ne sont pas obligatoire sur la fiche de paye. D'avance merci. Juridique | ROMAIN67 | samedi 4 septembre 2010

Base calcul indemnité compensatrice CP : comment faire le calcul ?

Bonjour, J'ai quitté l'établissement où je travaillais le 31/08/2010 Pour mes congés je dois percevoir en indemnité compensatrice: - indemnité pour 2009-2010 (période 01/06/09 - 31/05/10) - indemnité pour 2010-2011 (période 01/06/10 - 31/08/10) Pour le calcul de 2010-2011 doit on inclure pour le calcul du 10ième en plus des salaires de juin, juillet et août l'indemnité compensatrice 2009-2010? (je pense que oui). Par contre j'ai cru comprendre que la prime TVA (perçue en juillet) ne devait pas être incluse. Merci pour les réponses Juridique | Serge | jeudi 2 septembre 2010

Indemnités journalières de Sécurité Sociale : peut-on les déduire du salaire ?

Bonjour, un veilleur de nuit à temps complet (39 h) par semaine a été en arrêt maladie en nov dec 2009. La sécurité sociale après m'avoir versé les indemnités normales pendant la période de subrogation me réclame 250 euros d'indemnités perçues à tort en me précisant que le salarié travaille pour une autre entreprise et que les indemnités sont partagées. Est-il possible que je lui déduise ces 250 euros de son salaire ? merci de votre réponse. Juridique | noisette | mercredi 1 septembre 2010

Rupture contrat saisonnier avant le terme : a-t-il droit à la prime TVA ?

Un salarié en contrat saisonnier de 6 mois, rompt son contrat 1 mois avant le terme, a-t-il droit à la prime TVA ? Sachant qu'il a bien 4 mois d'ancienneté, mais qu'il est tout de même parti avant le terme initial ! La circulaire affaires sociales 20.10 précise que la prime est versée à l'issue du contrat de travail, sauf en cas de rupture à l'initiave du contrat. Cela veut-il dire que cette prime n'est plus versée à l'issue du contrat initial mais à la date de la démission du saisonnier, ou bien qu'elle n'est pas versée du tout ? Juridique | Véronique | lundi 30 août 2010