Les filtres de google pour limiter le jeu des référenceurs

Publié le 31 août 2023 à 17:23

Google a mis en place des filtres sur son algorithme pour améliorer encore les résultats et surtout pour garantir aux internautes qu’ils vivront sur Google l’expérience la plus optimale et personnalisée. Le premier gros impact a été lié à Panda. L’objectif de Panda est de faire le ménage parmi les sites de considérés comme étant de basse qualité. Google favorisera alors les sites de bonne qualité. Les éléments pris en compte pour évaluer la qualité d’un site sont :

  • Peut-on faire confiance aux informations qu’il contient ?
  • Le contenu est-il unique (pas de copier-coller) ?
  • Le contenu a-t-il une valeur ajoutée ?
  • N’y a-t-il pas trop de publicité sur la page ?
  • Est-ce qu’il y a une sur optimisation des mots-clés ?

L’objectif de ce filtre était de lutter contre les sites à faible contenu, tels que les comparateurs de prix, les annuaires, certains forums ou sites d’actualités, etc. Car un site mal conçu, avec peu de contenu, suroptimisé peut se voir pénaliser. Avec cette mise à jour, Google rappelle que c’est le contenu qui prime avant tout : il faut qu’il soit de bonne qualité, unique, utile, d’actualité et bien structuré.
Un second filtre, appelé Pinguin, a aussi été implémenté en 2012 pour lutter contre les spams et ceux qui manipulent les algorithmes de Google. A priori, la suroptimisation - comme mettre le mot-clé ‘hôtel + localité’ partout (titre, image, adresse, titre de paragraphe) et plusieurs fois dans une page - est pénalisée par Google. Il faut cependant analyser cela au cas par cas. Un site riche, ancien, réputé, honnête qui répète plusieurs fois les mêmes mots-clés pourra ne pas être pénalisé s’il y a une cohérence globale. Pinguin vise surtout à pénaliser la création artificielle de liens. Pour que la recommandation (par les liens) soit pertinente, il est nécessaire que ces liens soient spontanés et non créés par le responsable du site. Google repère donc ces liens artificiels et ne les prend plus en compte et, s’il y a manifestement une volonté d’influencer l’algorithme, alors le site peut être pénalisé (ce qui reste très rare dans le secteur des CHR).

 

Comment Google repère-t-il un lien artificiel ?

  • Trop de liens ayant la même ancre (texte), trop optimisé (uniquement ‘restaurant + localité’, par exemple).
  • Trop de nouveaux liens en un laps de temps court.
  • Liens en provenance de certaines plateformes (annuaires, communiqués de presse).
  • Maillage interne de liens trop dense.

Avec Pinguin, Google nous rappelle qu’il ne faut pas suroptimiser son site (ou, autrement dit, qu’il ne faut pas concevoir son site pour Google mais pour les internautes) et que les liens pointant vers votre site doivent être naturels (variété et confiance des sites sources, variété d’ancres, bonne répartition dans le temps).

Un site riche, original, avec du contenu pertinent et de qualité, attire les liens par lui-même, c’est le linkbaiting, encore plus d’actualité. Évitez les erreurs suivantes : pas de liens entrants de mauvaise qualité (privilégiez la qualité à la quantité, évitez les annuaires trop généralistes) ; pas de contenu dupliqué (ne recopiez pas sur vos pages du contenu récupéré sur un autre site) ; pas d’achat de liens entrants (Google a déjà pénalisé lourdement de grands sites, comme Hotels.com, en les rétrogradant pour avoir moyenné des liens auprès de bloggeurs).

L’autre algorithme ayant bouleversé l’univers du référencement a été Pigeon, qui impose aux sites d’être optimisés pour une navigation sur mobile. Si votre site est trop lent et mal adapté aux écrans mobiles, qu’il ne tient aucunement compte de la localisation des visiteurs, alors vous serez pénalisés. Désormais, les robots de Google scannent le site dans sa version mobile. Google favorise les sites ‘mobile first’ et pénalise ceux qui ne sont pas adaptés au mobile.

En 2016, Google a aussi lancé la position zéro (ou p0), aussi appelée Instant Answer, qui désigne une réponse concise à une requête d’un internaute sur le moteur de recherche, et qui s’affiche directement dans les résultats de la page de recherche. Ce contenu provient généralement d’une page bien positionnée. Trois types de p0 existent : les paragraphes (53 % des cas), les tableaux et les listes. Un restaurant pourrait apparaître en p0 s’il a présenté des recettes sur son site et qu’elles deviennent des références de qualité. Un hôtel a intérêt à utiliser des questions/réponses sur son site, notamment quand il parle de la destination, car cela augmente ses chances d’apparaître en p0.



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