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La côte normande directement impactée par les dernières restrictions

Vie professionnelle - lundi 29 mars 2021 16:32
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14 - Calvados Trois questions à Yann France, président de l'Umih du Calvados.



Les hôteliers de la côte normande stoppés dans le peu d'activité qu'ils espéraient.
Les hôteliers de la côte normande stoppés dans le peu d'activité qu'ils espéraient.

Comment vivez-vous les nouvelles restrictions appliquées en Ile-de-France ?

Les vacances de février avaient permis de retrouver un peu d’activité aux hôtels de la côte Normande et une bonne partie fonctionnait le week-end depuis, ce qui favorisait aussi la vente à emporter. Depuis les nouvelles restrictions, ce semblant de reprisé s’est arrêté ; le fait que l’Eure et la Seine-Maritime soient à nouveau confinées nous pénalisent également. A Deauville, sur les trois hôtels du groupe Barrière, seul le Normandy est resté ouvert le week-end dernier mais tout le monde tourne au ralenti. Dans mon restaurant, qui se trouve à Deauville, étant proche de plusieurs hôtels, je pouvais livrer ou vendre à emporter entre 70 et 80 couverts le samedi et je suis descendu à 25 couverts le week-end dernier. En semaine, je reste ouvert en vente à emporter pour les personnes qui travaillent autour de mon établissement mais j’ai pris la décision de fermer le soir.  Les hôtels et les restaurants en vente à emporter misaient sur le week-end de Pâques, mais là tout sera à l’arrêt.

Votre sentiment aujourd’hui ?

90% du parc hôtelier dans le Calvados est fermé et une grande partie des établissements espérait rouvrir pour le 15 avril, c’est-à-dire pour les vacances de Pâques. Les trois phases de réouverture annoncées pour la restauration nous permettaient d’espérer, mais la donne a de nouveau changé. Il est évident que nous ne pouvons pas partir sur ces trois étapes. Les discussions vont devoir repartir sur deux phases, sachant que nous devons préparer la saison d’été. L’an dernier, nous avions pu rouvrir au bout de deux mois et demi. Cette fois, nous en sommes déjà à quatre mois de fermeture. Les producteurs ne vont pas pouvoir fournir du jour au lendemain et nous devons aussi préparer le recrutement estival. Sur la côte, nous employons 50% de saisonniers en été. Malheureusement, nous n’avons aucune visibilité pour démarrer les contrats. En juillet en août, tout devrait repartir comme l’an dernier, le dernier trimestre va être compliqué car aucun événement ou congrès n’est programmé. Tout l’événementiel est reporté en 2022.

Vous avez fait partie du jury d’Apprentiscène qui a pu avoir lieu la semaine dernière et qui mettait à l’honneur des apprentis de l’hôtellerie et de la restauration. Etes-vous inquiets pour les jeunes qui se destinent au secteur ?

Cette quasi impossibilité de se projeter est extrêmement dur pour tout le monde, salariés et jeunes. J’ai quatre apprentis, deux en salles et deux en cuisine. Je les fais tourner à tour de rôle pour qu’il puisse garder un lien avec la réalité professionnelle. Ceux qui sont normalement en salle s’occupent de la prise de commande. Cela leur montre que nos entreprises sont obligées parfois de s’adapter à certaines situations. Mais tout le monde n’a pas la possibilité de le faire. C’est une notion que nous allons devoir intégrer avec des jeunes qui auront sans doute besoin de plus de temps.

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Sylvie Soubes
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