G7 : Biarritz et ses commerçants se préparent

La ville de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) se prépare depuis des mois à la tenue du G7, qui se déroulera notamment dans l’enceinte de l’Hôtel du Palais, où résideront les sept chefs d’État participant au sommet. Un important périmètre de sécurité sera mis en place du 23 au 26 août pour cet évènement international. Le centre de Biarritz sera divisé en deux zones. La zone 1 (protection renforcée) englobe le front de mer et les abords immédiats des sites dédiés aux rencontres officielles. Les résidents et les ayants droit - commerçants, salariés, professionnels de santé, etc. - de cette zone seront autorisés à y accéder à pied sur présentation obligatoire d’un badge Z1, délivré par la préfecture. Les commerces resteront ouverts aux habitants, aux membres des délégations internationales et aux 4 000 journalistes attendus. Tout stationnement de véhicules et circulation automobile sera interdit. La zone 2 de protection forme une large zone tampon encerclant la Z1. Les véhicules des résidents et ayants-droit seront autorisés, munis d’un macaron.

 

Une inconnue sur la fréquentation des commerces

Pour Jean-Pierre Istre, président de l’Umih Pays basque, le G7 devrait avoir peu d’impact sur l’hôtellerie : “À cette période de l’année, les hôtels sont habituellement complets. Tous les hébergements de Biarritz – soit 52 hôtels, ainsi que des résidences hôtelières et autres - accueillent des clients du G7, tous badgés. Les touristes seront eux hébergés ailleurs au Pays basque, ce qui peut être bénéfique pour d’autres villes.”

Les hôteliers doivent tout de même anticiper : demander des badges pour tous (personnel, livreurs…) et penser aux parkings, car ceux de la ville seront vidés dès le 19 août. Concernant les restaurants, les bars, les discothèques et les autres commerces, des inconnues demeurent. “Les restaurateurs situés dans les zones 1 et 2 sont moyennement inquiets : 15 000 personnes sont liées au G7, il y aura quand même du flux. Les personnes accréditées disposent de 25 € de frais de bouche par jour. Mais il est probable que de nombreux commerces enregistrent une baisse du chiffre d’affaires. Une commission d’indemnisation statuera après le G7. Les discussions se poursuivent à ce sujet. Le G7 aura lieu de toute façon, donc il faut positiver”, conclut-il.

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