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L'Umih a tenu sa troisième convention des plagistes

Vie professionnelle - mardi 16 octobre 2018 12:34
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Antibes (06) Malgré une voilure réduite par rapport aux éditions précédentes, avec un décret plage qui entre en application sur la Côte d'Azur, Thierry Grégoire a tenu à réunir les plagistes pour dresser un bilan et continuer à défendre les intérêts de la profession.



De gauche à droite : Jean Leonetti, maire d'Antibes, André d'Oriano, commission plages Umih Corse, Thierry Grégoire, président d'Umih Saisonniers, René Colomban, président de la Fédération nationale des plages restaurants.
© Marie Tabacchi
De gauche à droite : Jean Leonetti, maire d'Antibes, André d'Oriano, commission plages Umih Corse, Thierry Grégoire, président d'Umih Saisonniers, René Colomban, président de la Fédération nationale des plages restaurants.

À l'occasion du salon Plage restaurants hôtels qui s'est déroulé à Antibes (Alpes-Maritimes), l'Umih a tenu sa troisième convention des plagistes le 3 octobre dernier.

"Notre victoire est d'avoir mis en lumière une profession peu connue qui draine avec elle toute une économie. On s'est battu avec les élus, maintenant le décret est là. Il y a des choses à faire désormais comme négocier la durée d'occupation du domaine public maritime, car douze ans, c'est peu pour des professionnels qui investissent lourdement", a commenté Thierry Grégoire, président d'Umih Saisonniers. 

Après avoir passé en revue la situation à Antibes, Juan-les-Pins, constaté le travail de concertation constructif mené en Corse, Michel Chevillon, président de l'Umih Cannes hôteliers, s'est voulu plus vindicatif. Il a témoigné de la situation à Cannes alors que la moitié de la Croisette est actuellement en chantier pour démolir et reconstruire huit lots de plage et rappelé les conditions drastiques qui ont été exigées lors de l'appel d'offre : "Entre les garanties demandées, le droit d'entrée pour financer le ré-ensablement de la plage, la démontabilité totale demandée et les conditions architecturales, chaque lot de plage représente un projet entre 1,2 et 1,5 M€. Douze ans, c'est court pour amortir de tels projets."

"Nous serons là pour observer comment ces nouvelles concessions vont évoluer dans les semaine à venir, a appuyé Thierry Grégoire. À nous de remettre du positif dans tout cela et de faire en sorte de continuer à vivre de nos métiers."


Marie Tabacchi
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