Le Normandy (5*) à Deauville,
le Barrière Westminster (4*) au Touquet et le Royal Hôtel (hôtel bureau 2*) à
Versailles sont les premiers établissements à avoir reçu la semaine dernière
leur étiquette environnementale. L'hôtellerie est l'un des trois secteurs
pionniers dans le déploiement de l'affichage environnemental. Initié par la ministre
de l'environnement, de l'énergie et de la mer, Ségolène Royal, le dispositif a
d'abord fait l'objet d'une expérimentation démarrée en 2011. « La promesse
associée est forte : évaluer et communiquer aux clients l'empreinte
environnementale de la nuit qu'ils vont passer, tout en permettant au responsable
de l'exploitation de réduire ses coûts de fonctionnement » expliquent
le ministère et l'ADEME. La principale difficulté consistait dans la mise au
point de la notation. Il ne s'agit pas seulement de mesurer le poids carbone,
mais aussi l'eau, l'électricité, les produits achetés. De nombreux critères
entrent en considération alors qu'il était essentiel d'obtenir un « résultat fiable », mettant
chaque établissement, grand, petit, quelle que soit sa catégorie, à même niveau
de calcul, avec un affichage facilement compréhensible pour le consommateur. « Les discussions ont été serrées » reconnaît Bruno Bazi, du GNI-Synhorcat,
qui a participé aux travaux.
Un dispositif facultatif
Didier Chenet, président du GNI, évoque le caractère facultatif retenu. « Si cet affichage avait été obligatoire, il aurait été pris comme une contrainte supplémentaire par nos professionnels. Un engagement volontaire est aujourd'hui beaucoup plus fort » estime-t-il. « C'est aussi un outil, constate Roland Héguy, président confédéral de l'Umih, . Mesurer ses dépenses permet de faire une économie des coûts globaux sur des postes clés. Ce n'est pas tout. C'est un engagement partagé avec les consommateurs, qui veulent privilégier la planète ». Le président de Réservation en direct, Pascal Droux, également président du GNI-Fagiht, a d'ailleurs annoncé que le site FairBooking.com proposera un moteur de réservation classant les hôtels selon leur impact environnemental. Pour Philippe Pain, propriétaire de l'hôtel familial Le Royal Hôtel et président général Paris-IDF 78 (Umih), l'aventure est d'autant plus intéressante qu'elle s'inscrit dans la durée. « Ce n'est pas figé. L'audit nous permet de nous donner des objectifs à atteindre en trois ans et mettre en place un plan d'actions. A l'heure du petit déjeuner, les normes d'hygiène nous imposent certaines règles mais on peut éviter les portions individuelles emballées qui sont source de gaspillage ». Autre atout mis en avant par le ministère « la capacité de la France à innover au niveau international ». Cet affichage est en effet une première mondiale.
Didier Chenet, président du GNI, évoque le caractère facultatif retenu. « Si cet affichage avait été obligatoire, il aurait été pris comme une contrainte supplémentaire par nos professionnels. Un engagement volontaire est aujourd'hui beaucoup plus fort » estime-t-il. « C'est aussi un outil, constate Roland Héguy, président confédéral de l'Umih, . Mesurer ses dépenses permet de faire une économie des coûts globaux sur des postes clés. Ce n'est pas tout. C'est un engagement partagé avec les consommateurs, qui veulent privilégier la planète ». Le président de Réservation en direct, Pascal Droux, également président du GNI-Fagiht, a d'ailleurs annoncé que le site FairBooking.com proposera un moteur de réservation classant les hôtels selon leur impact environnemental. Pour Philippe Pain, propriétaire de l'hôtel familial Le Royal Hôtel et président général Paris-IDF 78 (Umih), l'aventure est d'autant plus intéressante qu'elle s'inscrit dans la durée. « Ce n'est pas figé. L'audit nous permet de nous donner des objectifs à atteindre en trois ans et mettre en place un plan d'actions. A l'heure du petit déjeuner, les normes d'hygiène nous imposent certaines règles mais on peut éviter les portions individuelles emballées qui sont source de gaspillage ». Autre atout mis en avant par le ministère « la capacité de la France à innover au niveau international ». Cet affichage est en effet une première mondiale.
Publié par Sylvie SOUBES
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