Le centre-ville nantais en question

Nantes (44) Alain Jamet s'inquiète de la désaffection des consommateurs pour le centre-ville.

Publié le 17 décembre 2013 à 11:18
Le nantais Alain Jamet, ancien président de la CPIH 44, aujourd'hui trésorier adjoint, s'inquiète de la baisse de fréquentation du centre-ville « Certes la récession économique générale et récurrente y est pour quelque chose mais les travaux engagés par la municipalité depuis quelques années accentuent cette désaffection de la clientèle du centre ville. Parking et stationnement aux tarifs très élevés, sens de la circulation anarchique, P.V. à la pelle, tarifs des transports en hausse, il y a vraiment de quoi décourager  l'acheteur » lâche-t-il. L'autre souci concerne les terrasses. « En plein été, aux premières chaleurs, les cafetiers et restaurateurs n'ont pas pu exploiter leurs terrasses au grand désarroi des consommateurs et touristes car des aménagements de voirie et de circulation étaient programmés. Il aura fallu une mobilisation générale des commerçants du centre ville, toutes activités confondues, pour que des travaux prévus l'été dernier soient reportés afin de ne pas  gêner l'accès aux terrasses et aux commerces. » Alain Jamet estime en outre qu'il y a une importante distorsion entre la réglementation municipale et son application par les services de la mairie. « C'est contradiction sur contradiction. Il existe des exceptions dans le centre ville qui sont à la limite de la discrimination économique. 50 mètres séparent deux établissements et la réglementation n'est pas la même contrairement aux conditions générales énoncées dans le guide remis à chaque professionnel lors de la demande d'octroi de terrasse. L'un peut fermer sa terrasse à 1h30 du matin et l'autre doit fermer à 20 heures ! Trois rues près de la Place Graslin sont concernées par cette injustice. Les rues Rameau, Grétry et Suffren. Les  commerçants ont tout tenté auprès des services de la Mairie (lettres, rendez-vous, intervention des syndicats de l'hôtellerie… ». Mais rien à faire. « Les terrasses de ces trois rues sont aussi très délimitées en surface. Dans  les voies piétonnes, il faut laisser un passage d'accès pour les véhicules prioritaires de 3 mètres 50 à 4 mètres de large. Eh bien, sur une voie piétonne de 7 mètres 70 de large (la rue Grétry par exemple), on ne laisse aux professionnels de la restauration que 1 mètre 70 de large pour la terrasse ! Et pour couronner le tout, ces professionnels paient les mêmes droits de terrasse à l'année que ceux pouvant ouvrir jusqu'à 01 heure 30. » Deux poids, deux mesures qui déplaisent.

Publié par Sy.S.



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