Édito du journal n° 3194 du 16 juillet 2010 : Syndicalisme et démocratie
Vie professionnelle - jeudi 15 juillet 2010 10:21
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Il faut espérer que la crise enclenchée dès avant le triste congrès de Nantes de l’Umih conduira les dirigeants actuels et futurs de toutes les organisations professionnelles de l’hôtellerie-restauration à analyser en profondeur les causes d’un échec, et à envisager les moyens d’adapter enfin leur fonctionnement aux exigences de leurs mandants.
Certes, la tâche n’est pas simple, même si quelques esprits fielleux n’ont de cesse d’émettre des critiques sans fondement, tout en se gardant bien de proposer le moindre début d’une solution cohérente. D’ailleurs, si c’était facile, ça se saurait…
Au niveau de l’analyse de l’échec de l’Umih dans sa capacité à gérer la communication relative à la baisse de la TVA en restauration, il faut dépasser les querelles de personnes et éviter toute imputation hâtive, car ce fut bel et bien la faillite d’un système qui conduisit au fiasco de l’été dernier, dûment relayé par des médias avides de dénonciations sans preuve, d’affirmations non démontrées et d’arrière pensées politiciennes. Sans oublier quelques prétendus ‘experts’, plus spécialisés dans l’art du ‘je vous l’avais bien dit’ que dans la formulation d’arguments circonstanciés.
Il n’empêche que c’est bel et bien ce défaut de communication qui entraîna l’Umih dans l’infernale spirale d’un congrès gâché par la colère, l’entêtement et les incompréhensions réciproques.
Il n’est plus temps de se complaire dans l’analyse et d’éventuels regrets, mais bel et bien d’envisager les actions du futur, immédiat et plus lointain, avec les moyens indispensables à une assise durable de la représentation professionnelle.
N’en déplaise aux naïfs, il est urgent pour l’Umih et les autres confédérations professionnelles, de refonder leurs statuts afin de les adapter à un mode de fonctionnement contemporain des organisations, qui ne passe par forcément par l’élection avec plusieurs candidats officiellement déclarés. Le Synhorcat a ouvert la voie l’an dernier avec la réélection sans concurrent de Didier Chenet après l’invalidation obtenue par des opposants qui s’abstinrent de participer scrutin.
C’est à peu près le même scénario qui se joue à l’Umih, après l’invalidation de l’élection de Roland Héguy et d’Hervé Becam le 15 mars dernier, ces derniers se retrouvant à leur tour seuls candidats à leur propre succession pour l’élection du 4 octobre prochain. Finalement, beaucoup de bruit, de chicanes, d’effets de prétoire, et on en passe, dont le seul effet est une perte de temps pour la maîtrise de problèmes autrement plus importants que les caprices d’opposants plus soucieux d’une illusoire satisfaction de leur ego que de l’avenir de la profession.
L’enjeu est trop essentiel pour que l’on se dispense d’une remise à plat complète de l’organisation et du fonctionnement de la représentation professionnelle, sans tabou ni préjugés.
D’autant que les dossiers s’accumulent. Nous aurons l’occasion d’y revenir.
L. H. |
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