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Un nouvel arrêté préfectoral pénalise les bars de nuit

Vie professionnelle - jeudi 3 juin 2010 11:20
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René Lorre, président des cafés, bars, brasseries de l'Umih 22, s'élève contre l'arrêté préfectoral qui touche les bars de nuit dans son département.
René Lorre, président des cafés, bars, brasseries de l'Umih 22, s'élève contre l'arrêté préfectoral qui touche les bars de nuit dans son département.

Le préfet des Côtes d’Armor vient de prendre un arrêté limitant l’autorisation d’ouverture des bars de nuits à 3 heures du matin uniquement le samedi et seulement du 19 juin au 19 septembre. Pour René Lorre, président des cafés, bars, brasseries de l’Umih 22, cette mesure va pénaliser de nouveau l’activité locale. “La contrepartie qui nous est offerte d’ouvrir à 12h au lieu de 14h n’apporte aucune compensation financière. Ces établissements ouvrent habituellement vers 17h. Les bars de nuit ont l’autorisation d’ouverture tous les jours de l’année jusqu’à 2h. Ils disposaient, avent cet arrêté, d’une autorisation à l’année d’ouvrir jusqu’à 3h00 du matin, jeudi, vendredi et samedi ! Une situation stable depuis des années, négocié en partenariat avec les représentants de l’Etat et notre organisation syndicale.” A Saint Brieuc, cet accord pour les bars de nuit a permis de retrouver un semblant de vie nocturne, sachant que les petites discothèques qui animaient la ville ont tour à tour fermé boutique. “On peut effectivement comparer et déplorer la tristesse de nos stations touristiques par rapport aux autres départements Bretons en matière d’offre de lieux de loisirs. Les raisons invoquées pour réduire les horaires de travail de l’ensemble des établissements d’un département ne concernent en réalité que des problèmes posés par une minorité d’entre eux que nous n’avons jamais soutenu” précise René Lorre.  Des problèmes de nuisances sonores et de tranquillité publique notamment. “L’Umih, ajoute notre homme, qui est un syndicat professionnel responsable, a toujours répondu présent aux attentes des pouvoirs publics. En favorisant le dialogue et en étant force de proposition, les professionnels ont toujours assumés leurs responsabilités. D’ailleurs, aujourd’hui, la FNCBD/MN travaille avec le gouvernement à la mise en place d’une réforme nationale des ouvertures pour les bars de nuit comme viennent de l’obtenir les discothécaires. Dans un pays où l’on prône le travailler plus pour gagner plus, on peut s’interroger sur ce dysfonctionnement des services de l’Etat au niveau local” termine avec véhémence René Lorre.

 
Sy.S.

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