Édito du journal n° 3188 du 3 juin 2010 : "Faire avec"
Vie professionnelle - mercredi 2 juin 2010 09:33
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Alors que la planète est suspendue à la moindre phrase de Steve Jobs ou au plus minuscule incident survenu à un iPod, un iPhone ou, dernier chic, un iPad (de préférence acheté à l’Apple Store de la Ve avenue), la profession s’interroge sur l’attitude à adopter face à de nouveaux médias dont les intérêts sont loin de converger avec ceux des hôteliers et des restaurateurs.
Il est vrai qu’entre les pratiques commerciales parfois déroutantes des ‘online travel agencies’, les exigences financières des systèmes de réservations qui commencent à proposer des offres aux restaurateurs, sans oublier les désagréments - le mot est faible - générés par les prétendus ‘sites participatifs’ qui ont érigé le dénigrement en outil de marketing, les professionnels ne peuvent aujourd’hui éviter de réagir, de préférence positivement.
Car le phénomène est irréversible, et il n’y a guère d’autres solutions que de ‘faire avec’. Faire avec les conflits, comme celui qui permit à Choice de faire plier Expedia dont les pratiques commerciales étaient jugées incorrectes ; faire avec les excès de la démagogie consumériste à la sauce Tripadvisor ; faire avec les nouvelles approches, très modernes et donc attractives pour le client, des systèmes de réservation de restaurants, ces derniers ayant tout intérêt à faire valoir dès aujourd’hui que les uns ne peuvent exister sans les autres.
Ce petit rappel pour éviter des utopies naguère coûteuses, tant pour la profession que pour le contribuable, quand de bonnes âmes ont pensé que les hôteliers et les restaurateurs, voire les organisations professionnelles, pouvaient se lancer dans la réservation informatisée ou la gestion de ‘cash and carry’. Ces expériences furent de douloureux fiascos qui auraient pu être évités en se souvenant de l’adage ‘à chacun son métier’.
L. H. R. |
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