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Édito du journal du 17-06-2010 : “Avec les félicitations ministérielles”

Vie professionnelle - mercredi 16 juin 2010 10:34
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Il est rarissime qu’un représentant gouvernemental se fende d’un communiqué pour rendre hommage à une profession, surtout en ces temps d’austérité où l’heure n’est guère à l’optimisme.

Les félicitations adressées par Hervé Novelli, secrétaire d’État au Tourisme, à la restauration n’en sont que plus remarquables, car elles ont en outre le mérite de clore les vaines polémiques engagées par les spécialistes du dénigrement face aux résultats en matière de créations d’emplois et de maîtrise des prix.

C’est bien évidemment sur le front de l’emploi, sujet éminemment  sensible en période de conjoncture dégradée, que les performances de la profession sont d’autant plus à souligner. Alors que le fameux contrat d’avenir prévoyait la création de 20 000 postes en deux ans, l’Insee vient de révéler que la restauration a créé 21 700 emplois depuis le 1er juillet 2009, date du premier anniversaire de l’entrée en application de la TVA à 5,5%.

Bien sûr, ce genre de nouvelles fait rarement le miel des médias qui s’intéressent principalement aux trains qui arrivent en retard plutôt que de se féliciter de la ponctualité de l’immense majorité des liaisons.

Il n’empêche qu’il est temps pour la profession de l’hôtellerie-restauration de reprendre la main sur le terrain de la communication, qui est à la fois un art difficile et un combat de tous les instants dans un monde où l’éphémère l’emporte sur le durable, l’incantation sur l’argumentation, comme on a pu le constater, hélas, au cours de la période qui a suivi la baisse de la TVA.

Car la bienveillance ministérielle est d’autant moins garantie que tout ministre a vocation à ne plus l’être un jour, comme le rappelait le président François Mitterrand.

Et pour une fois qu’une bonne nouvelle n’arrive pas seule, la publication, également fort peu commentée publiquement, de l’indice des prix pour le mois de mai, indique la modération de la restauration dont la variation sur les douze derniers mois, du 1er juin 2009 au 31 mai 2010, s’établit à - 0,9 %. Or, sur la même période, l’indice global des prix a évolué de + 1,6 %, le différentiel avec la restauration se situant à donc à - 2,5 %, chiffre proche des - 3 % espérés par le Gouvernement. Il y a donc bien eu un ‘effet TVA’ sensible sur les prix, alors que certaines professions n’ont pas suivi la même pente vertueuse : les carburants automobiles, normalement avantagés par un euro fort tout au long de l’an dernier, accusent sur la période une hausse de…18,5 %.

Il n’était donc que justice pour le Gouvernement de prendre publiquement position sur les effets de la baisse de la TVA en restauration, à la veille d’une célébration qui aura valeur de rassemblement de toutes les formes de restauration lors d’une réception à Bercy.

L. H.

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