Le sacre de Gérard Basset, Meilleur sommelier du monde
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Santiago du Chili (CHILI) Après six participations et trois places de finaliste, ce Britannique, Français d’origine, a remporté le titre. David Biraud, le candidat tricolore, a pris la 3e place.
Pour sa 6e participation au concours du Meilleur sommelier du monde organisé par l’Association de la sommellerie internationale en partenariat avec Moët & Chandon, le Britannique, Français d’origine, Gérard Basset s’est imposé à Santiago du Chili, au terme d’une finale parfaitement maîtrisée. Il succède au Suédois Andreas Larsson.
Au cours de cette finale, il était opposé au Suisse Paolo Basso et au Français David Biraud, arrivés respectivement 2e et 3e. 51 pays étaient représentés pendant ces trois jours d’épreuves.
Le parcours de Gérard Basset est original : “J’ai découvert l’Angleterre par le football, en venant encourager l’équipe de Saint-Étienne à Liverpool. Le pays m’a séduit et je m’y suis installé en 1983. J’ai débuté par la plonge mais c’est la salle et surtout le vin qui m’attiraient”, explique-t-il. Il y fait rapidement sa place et découvre les concours. Son premier mondial, il le vivra comme spectateur en 1989 en France. Sous les couleurs tricolores, il terminera juste derrière Philippe Faure-Brac trois ans plus tard, au Brésil. S’il a un temps pensé renoncer, il est finalement revenu se confronter à cette épreuve, malgré la lourde charge que représente la gestion de son hôtel-restaurant Terra Vina, dans le sud-ouest de l’Angleterre.
Auteur d’une finale sans faute, il va pouvoir désormais y exposer le mathusalem en argent offert par Moët & Chandon, qui symbolise ce titre si convoité.
David Biraud, finaliste d’avenir
Le chef sommelier du Crillon, David Biraud, qui représentait la France a franchi sans embûches les étapes qui conduisaient jusqu’à la finale. Son aisance, la qualité de ses dégustations et de toutes les prestations pratiques à réaliser au cours du concours se sont accompagnés de progrès très significatifs sur le plan théorique. “Mon premier objectif était de figurer dans les trois premiers. Je l’ai atteint et cela prouve que les cinq mois de préparation ont été bien mis à profit. (…) Ceux qui ne me connaissaient pas ont vu désormais mon visage et ils ne l’oublieront pas car je reviendrai…” Il pourrait d’ailleurs inscrire un premier titre à son palmarès à l’occasion du concours du Meilleur sommelier d’Europe organisé en novembre prochain, à Strasbourg.
Un autre restaurant de l’Hexagone a été à l’honneur : celui de Keizuke Matsushima, à Nice, dont la sommelière, Iulia Gosea, une jeune roumaine de 27 ans qui a atteint la demi finale et décroché le prix Acqua Panna - San Pellegrino, qui porte sur la connaissance des eaux minérales.
Le prix Peter Lehmann (connaissance du cépage syrah) est revenu à la Canadienne Véronique Rivest du restaurant Les Fougères, près d’Ottawa.
La prochaine édition du concours mondial aura lieu dans trois ans au Japon.
Jean Bernard |
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