Michelin 2012 : Dans la douceur du Pays de Caux
Restauration - vendredi 20 avril 2012 10:53
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Valmont (76) Pierre Caillet - Le Bec au Cauchois - L'établissement ouvert en 2007 et modernisé de 2008 à 2010 est une halte élégante sur la route de Fécamp.

Pierre et Cécile Caillet.

Elégance et fraîcheur dominent la salle.
"On a passé le MOF avec vous"
L'an dernier, la chrysalide est devenue papillon. Tout en luminosité, bois et tons clairs, le restaurant est devenu une halte élégante sur la route de Fécamp, au coeur du Pays de Caux. En cuisine, les fourneaux resplendissent et, petite coquetterie du chef, une table pouvant accueillir deux convives leur fait face. Les menus, à prix sages, ont séduit une clientèle plus large. "Nous sommes en zone rurale et la clientèle aime les assiettes bien pleines. Mais ce qui est chargé n'est pas toujours compatible avec la précision", sourit Pierre Caillet. Son talent lui permet toutefois de concilier l'inconciliable, travaillant les herbes, les fleurs, les légumes… Les tarifs sont sages. "Plutôt que d'être créatif avec du caviar, je vais l'être avec la carotte", lâche-t-il. Au menu à 29,50 euros : Cannelloni de queue de boeuf au cidre, Foie de veau à la plancha, et Finger au citron au menu ce jour-là. Les plats évoluent tous les dix jours et tout est fait maison, y compris le beurre. L'établissement désormais fonctionnel et accueillant, Pierre se lance à la poursuite du titre de Meilleur Ouvrier de France, qu'il obtient l'an dernier et dont le parcours fera l'objet d'une émission de télévision. "On a passé le MOF avec vous, on a stressé avec vous et sauté de joie avec vous" lui confient bon nombre de ses clients aujourd'hui. "L'émission montrait toute la difficulté et l'engagement qu'il y faut mettre" convient le chef. "Du jour au lendemain, la clientèle a doublé. Cela a été très compliqué car nous ne voulions pas décevoir", se souvient Cécile. Pas plus de 42 couverts par service. "Alors que nous avions beaucoup de mal à trouvé du personnel, compte tenu de notre emplacement retiré, le titre nous a aussi aidés à trouver par exemple un pâtissier" ajoute Cécile. En 2012, la surprise réside dans l'étoile. En cuisine, l'émotion est vive et le tour de main toujours sage dans le choix des produits, précis, exigeant. "Je ne veux pas que le client soit perdu devant l'assiette. Il faut qu'elle soit lisible", avoue le nouvel étoilé Michelin. Avec bonheur.
Sylvie Soubes |
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