MastruckChef, le food truck aux ambitions nationales

Montpellier (34) Depuis octobre 2014, le camion à burger gourmet se démultiplie en couplant un modèle de partenariat à un concept très abouti, du burger au camion.

Publié le 18 juin 2015 à 16:52

Thomas Roméro, déjà créateur d'un réseau de boulangeries dans l'Hérault, transpose son savoir-faire au food truck. Son Mastruckchef vise une double clientèle : le consommateur final, amateur de burger de qualité, mais aussi des entrepreneurs, à qui il propose un partenariat original.

Mastruckchef est en effet proposé en 'partenariat confiance' : fourniture clé en main du camion neuf, avec les recettes, la formation, l'accompagnement à la recherche d'emplacements, le tout contre un loyer mensuel de 2 500 € (assurance comprise), 7 000 € de caution et un engagement sur cinq ans. Ni ticket d'entrée ni redevance, Thomas Roméro mise avant tout sur la motivation des candidats qu'il retient. Il existe aujourd'hui quatre Mastruckchef (à Montpellier, Clermont-l'Hérault, Avignon et Nîmes) et les demandes arrivent de toute la France. L'entrepreneur a répondu à l'appel d'offre de la mairie de Paris et vient de créer l'association Food truck Hérault, avec l'objectif de créer le premier réseau national de food trucks.

Un camion sur mesure

Thomas Roméro, a passé un an et demi à mettre au point son concept, pensé d'entrée de jeu pour être dupliqué. Des États-Unis, il retient le food truck et le burger, décliné, pour le consommateur français, en version de qualité signée par le chef Jeremy Lasserre. Ils ont passé trois mois à mettre au point les recettes autour des viandes de boeuf Black Angus et wagyu. Thomas Roméro a conçu un food truck sur mesure, fonctionnel, esthétique et peu polluant. Il a négocié avec Transgourmet pour la livraison quotidienne de produits frais, avec des prestataires pour le gaz et le recyclage de l'huile. Il a cherché de zones de bureaux faiblement pourvues en offre de restauration et obtenu des autorisations de stationner sur des parkings d'entreprises ; enfin, il a soigné sa communication. Tout est prêt en octobre 2014. Emmanuelle, sa fille, prend le volant du camion.

Le prévisionnel financier reposait sur un ticket moyen de 11 € et cinq sorties à midi par semaine. L'hypothèse de chiffre d'affaires la plus haute (basée sur 100 clients par jour) a été largement dépassée en quelques mois.


Publié par Anne Sophie Thérond



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