Atelier déco : Le Mama Paris West dynamise la porte de Versailles
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Paris (75) Douze ans après la première ouverture à Paris, la marque de la famille Trigano, père et fils, a fait des petits en France et dans le monde. Une deuxième adresse vient d'ouvrir dans la capitale. Visite d'un concept bien ancré dans son époque.

Mélange des genres avec table de bistrot, mobilier en rotin, banquette en bois, cannages et douceur des tonalités.

Une astuce pour le gain de place : la porte coulissante entre chambre et salle de bain.

La touche d'humour sexy fait partie de l'ADN des Mama.

Des assiettes dessinées par l'équipe de designers propre à la chaîne Mama Shelter.

Bar central et longue tables d'hôtes : deux partis pris chers à 'l'esprit Mama'.

Omniprésence du cannage... jusque sur les têtes de lits.

400 m2 de salles de réunion, répartis en 5 ateliers et 4 studios.

Les Trigano, père et fils, avec de gauche à droite : Benjamin, Serge et Jérémie Trigano.
À peine ouvert, le restaurant du Mama Paris West - dont la carte est signée par le chef étoilé Guy Savoy - affiche complet. La période n’est pourtant pas propice : les grèves compliquent les déplacements dans la capitale. Quant au quartier, il est dit excentré par certains, excentrique même par d’autres, car voisin du parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris (XVe). Ici, pas de boutiques de luxe ni de musées, mais “toute la clientèle des salons”, souligne Serge Trigano.
Désormais à la tête d’une douzaine de Mama Shelter, avec ses fils Jérémie et Benjamin, l’ancien patron du Club Med a été choisi par Viparis pour investir l’un des hôtels qui vient de sortir de terre, porte de Versailles (l’autre est un Novotel). Et le parti pris du trio Trigano a été de garder l’esprit du premier Mama de la rue de Bagnolet, en lui ajoutant un rooftop avec une pizzeria, un sauna avec vue, une terrasse-jardin de 160 m2 et son mini-terrain de basket, un restaurant de 455 m2 avec cuisine ouverte, une programmation musicale “plus cool, moins rap”. Autre différence : 207 chambres (contre 170 dans le XXe), plus grandes et plus claires. La plus petite flirte avec les 20 m2 (109 € la nuit) et la XXL avec les 40 m2 (199 € la nuit). Quant à la vue, plus on monte dans les huit étages, plus on domine la capitale.
Une ‘salle d’eau’ pour les clients en avance sur l’heure du check-in
L'établissement a été conçu par l’architecte Jean-Michel Wilmotte et le duo de designers et décorateurs Dion & Arles (voir ci-dessous). Parmi les curiosités du Mama Paris West, citons la Mama Print. Installée dans le lobby, à côté du Mama Shop, cette imprimante permet de personnaliser un tee-shirt en coton bio en une minute chrono. Quant à la ‘salle d’eau’, également au rez-de-chaussée, elle a été pensée telle une immense salle de bains, pour que les clients en avance sur l’heure du check- in puissent se doucher, se changer, se préparer en vue d’un rendez-vous : un service en plus, facturé 29 € les 45 minutes.
Toujours dans cette même veine de satisfaire les voyageurs d’affaires, 400 m2 répartis en cinq ateliers et quatre studios ont été aménagés pour travailler, se réunir, organiser des présentations type showroom.
Au total, 140 personnes travaillent dans ce nouveau Mama. “Des profils recrutés plus sur leur attitude que sur leur parcours”, souligne Serge Trigano. Quant au nombre d’étoiles du Mama Paris West, il est de 3, contre 2 seulement rue de Bagnolet. Trois étoiles, c’est la norme des Mama. Ce sera aussi celle des prochaines ouvertures, dont une à Luxembourg en mai 2020 et une autre au Bahreïn fin 2020. Serge Trigano parle d’“une ouverture tous les deux mois” en 2021. Les villes concernées sont Puteaux (Hauts-de-Seine), Bucarest, Rome, Lisbonne, Sao Paulo et Dubaï.
#MamaShelter #SergeTrigano #GuySavoy
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