Ponant : la croisière à taille humaine

La compagnie de croisières souhaite construire quatre nouveaux yachts d'ici 2019. Et à l'autre bout du monde, la gastronomie fait aussi partie du voyage.

Publié le 13 avril 2017 à 18:13
La compagnie de croisières française Ponant souhaite emmener ses passagers là où les autres ne vont pas. La taille des navires permet d'aller dans des endroits difficilement accessibles et le nombre réduit de passagers à bord respecte les obligations de certains milieux naturels comme en Antarctique, où l'on ne peut pas débarquer plus de 100 personnes sur la banquise. Créditées d'un taux d'occupation de 93 %, ces croisières peuvent compter sur une clientèle extrêmement fidèle : "Sur le bateau Ponant, nous avons 60 passagers, explique Sylvain Posso, directeur des opérations hôtelières. Au bout de deux jours, ils se connaissent tous et prennent leur repas ensemble. La plupart sont des habitués et nous avons un club de passagers très investis dans leur rôle de contributeurs nous faisant part de leur retour après chaque voyage."


Des escales pour les produits frais

Depuis un an, un partenariat avec Ducasse Conseil a permis de faire évoluer la gastronomie à bord ce qui a donné un "coup de jeune à nos propositions culinaires", reconnaît Sylvain Posso. "Alain Ducasse nous a apporté une vision plus épurée en nous demandant de réaliser moins de choses mais que chacune soit de grande qualité. De plus, de grands chefs ont déjà réalisé des dîners à bord : Michel Roth, Jean Sulpice, Alain Passard, Hélène Darroze." Chaque déplacement est anticipé car les croisières durent une à trois semaines, mais le réapprovisionnement en local est fortement recommandé : "Dès que c'est possible, j'encourage l'équipe à aller faire le marché ou acheter le poisson avec les passagers, comme au Monténégro où nous connaissons une entreprise de pisciculture."

Ponant ne cesse de recruter de nouveaux collaborateurs et recherche des profils partageant le même état d'esprit : "Il faut être enthousiaste, prêt à vivre cette aventure et ne jamais baisser les bras, décrit Sylvain Posso. Dans ce type de voyage, il faut souvent trouver des plans B. Ceux qui ont travaillé à nos côtés n'ont aucun souci pour trouver un emploi en revenant à terre car on gagne en maturité et en ouverture d'esprit." L'entreprise fait en sorte de garder les meilleurs en les faisant évoluer : "Je suis moi-même entré en 1995 pour un contrat de trois mois en tant qu'hôtel manager. J'ai n'en suis jamais parti !"

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Publié par Anne GARABEDIAN



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