Traditionnel ou à infrarouge : comment choisir son sauna

Il existe deux grands types d'installations aux caractéristiques propres à bien étudier avant d'investir.

Publié le 16 avril 2015 à 12:45

Le sauna traditionnel : pour les puristes

• Il s'utilise à une température située aux alentours de 90 °C, voire plus.

• La chaleur est sèche, sans humidité ou presque.

• C'est un poêle traditionnel d'une forte puissance électrique, rempli de pierres volcaniques, qui assure le chauffage de la cabine. Les pierres emmagasinent puis diffusent la chaleur. Elles permettent aussi l'évaporation instantanée de l'eau lorsqu'elles sont arrosées par les utilisateurs, ce qui a pour effet d'augmenter un peu, de façon immédiate, l'humidité ambiante.

• La montée en température est longue et il est nécessaire de prévoir un préchauffage d'au moins une demi-heure, selon la taille de la cabine. C'est d'abord l'air qui est chauffé (donc par convection), avant les parois et les utilisateurs.

• Les consommations électriques sont plus élevées que pour l'infrarouge puisqu'il faut une puissance minimum de 6 kW pour un petit sauna (comptez environ 1 kW par m3 à chauffer), ce qui représente au moins 2 à 3 € pour une séance.

• La séance est longue puisque le rituel nécessite une mise en chauffe et plusieurs passages en cabine (de 20 à 30 minutes chacun) qui totalisent 1 h 30 à 2 heures de fonctionnement (temps de douche et repos entre les passages compris)

• Les bénéfices ne sont effectifs qu'à long terme, car il s'agit de renforcer l'organisme. Des séances régulières sont donc nécessaires.


Le sauna infrarouge : facile et rapide

Ce sont des résistances émettant des rayons à ondes longues (intégrées dans les cloisons visibles ou masquées derrière des parois), qui assurent le rayonnement de chaleur. Les résistances sont généralement en céramique, mais on a vu récemment apparaître des résistances en carbone. Ces dernières ont l'avantage d'offrir une plus large surface d'émission ce qui permet de diffuser les infrarouges de manière plus homogène. De ce fait, il est toutefois moins facile de profiter d'un flux concentré d'infrarouges sur un point douloureux (ce qui est possible avec l'émetteur céramique qui diffuse sur un angle de 45 degrés). Il existe également des systèmes sophistiqués qui intègrent des résistances électriques dans la toute la surface des parois de la cabine afin de transformer le bois en véritable diffuseur d'infrarouges.

• Il s'utilise à une température située aux alentours de 50 °C.

La montée en température, très rapide, est assurée en 10 à 15 minutes pour atteindre 50 °C.

Le rayonnement est immédiatement ressenti, ce qui permet de profiter de la séance, dès l'entrée en cabine, sans préchauffage.

Les consommations électriques sont très raisonnables et peuvent se comparer à celles d'un aspirateur pour une petite cabine, d'une ou deux personnes (puissance de 1,5 à 2 kW seulement).

La séance est courte, souvent entre vingt et trente minutes, parfois un peu plus.

Les bénéfices ressentis sont effectifs dès la première séance.


En bref :

- le sauna infrarouge et le sauna traditionnel ne sont pas concurrents, ce sont des équipements qui n'offrent pas les mêmes caractéristiques ni les mêmes bénéfices. Ils n'ont en commun que le nom de sauna et leur apparence ;
- l'encombrement est minimum : la plus petite cabine affiche 1,5 m2.
- l'installation est rapide et facile : quelques heures à une journée par un professionnel.

Publié par Caroline Marcoux, Coach Omnium & Spa, Auteur du Blog des Experts



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