Nicolas Delacourt remporte le 10e trophée Jean Rougié

Sarlat (24) Une fois de plus, le lycée hôtelier du Touquet a montré son excellence le 19 janvier dernier puisque c'est l'un de ses élèves, en 2e année de BTS, qui s'est imposé.

Publié le 21 janvier 2019 à 17:13

 

L’année 2019 était importante pour le trophée Jean Rougié puisqu’elle marquait la 10e édition de ce concours qui s’est imposé comme un mini Bocuse d’or. Dix ans qui ont vu défiler les élèves passionnés, avec des dossiers de candidature toujours plus nombreux. Cette année 50 candidats ont postulé, pour seulement huit sélectionnés en finale.

Afin de marquer le caractère exceptionnel de l’événement, Michel Guérard, le chef triplement étoilé des Prés d’Eugénie à Eugénie-les-Bains (Landes), présidait un jury prestigieux : Roland Mazere, Vincent Arnould, Pascal Bardet, Jacky Freon, Philippe Joannès, Maxime Lebrun, Bernard Leprince, Lionel Levy, Fabrice Prochasson, Franck Putelat, Christophe Raoux, Jean-Marc Tachet et Serge Vieira ont évalué les talents de demain.

 

Programme de haut niveau

Pour cette dixième édition, Jean-Luc Danjou, l’organisateur du trophée, avait placé la barre très haut. Le plat chaud a donné des sueurs froides à plus d’un candidat : une escalope de foie gras en habit vert, petit gâteau de pomme-de-terre truffée et homard Rougié. Un plat d’une grande technicité, de l’aveu même des professeurs accompagnant les candidats.

Le matin, ces derniers ont également concouru durant deux heures pour la confection du plat froid. Tous ont rivalisé d’ingéniosité et d’imagination mais c’est Nicolas Delacourt qui a a remporté le premier prix. Âgé de 19 ans, cet élève en deuxième année de BTS option génie culinaire et art de la table est scolarisé au lycée hôtelier du Touquet (Pas-de-Calais), était accompagné de son professeur Franck Baruzier. Il a servi une timbale ouverte de foie gras et truffe, navet boule d’or glacé poire, vinaigrette Hibiscus.

Le jeune homme est entré dans le métier grâce à son frère, passionné de cuisine. Son père, ébéniste, a su lui transmettre l’amour des métiers d’art. D’abord attiré par la pâtisserie, il est “tombé amoureux du salé”  lors de son année de bac technologique. Il a eu envie de participer au concours après avoir vu, année après année, les candidats s’entraîner au sein de son lycée pour ce challenge. Quoiqu’encore très jeune, il a déjà des projets très précis et espère rejoindre le restaurant que tient Michel Bras - avec qui il a déjà travaillé - à Toya, au Japon.


Publié par Anne Letouzé



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