Les jeunes veulent s'épanouir au travail
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La Fondation Jean-Jaurès et la Macif publient avec l'institut BVA la deuxième édition de leur baromètre sur les jeunes et l'entreprise. Salaire, temps libre, engagement environnemental… Autant de pistes pour mieux comprendre et recruter les 18-24 ans.

Pour la jeune génération, travail ne rime pas seulement avec salaire. D’après un sondage BVA réalisé pour la Fondation Jean-Jaurès et la Macif, 43 % des 18-24 ans attendent de leur emploi avant tout une bonne rémunération et une activité intéressante (32 %). Mais depuis la crise sanitaire, 56 % des jeunes s’estiment aussi être davantage en recherche de sens et d’engagement dans le cadre de leurs études ou de leur vie professionnelle. Ainsi, 40 % déclarent que l’un des rôles principaux d’une entreprise est de donner les moyens à ses salariés de s’épanouir professionnellement (contre 34 % en 2021) et 38 % d’être utile pour la société.
Engagement environnemental
La préservation de l’environnement est devenue un sujet prioritaire en matière d’engagement pour les entreprises aux yeux de 37 % des interrogés (contre 29 % en 2021). Un taux qui grimpe jusqu’à 53 % pour les jeunes ayant un diplôme équivalent ou supérieur au bac +3. Par ailleurs, 16 % des jeunes estiment que le rôle principal d’une entreprise est d’anticiper les transformations sociales et environnementales, mais également de témoigner d’un véritable engagement, notamment dans la sélection de ses fournisseurs.
Du temps libre
La recherche d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle est de plus en plus présente. Selon les 18-24 ans, une entreprise doit leur permettre d’avoir du temps libre pour leur vie personnelle (30 %). C’est surtout le cas chez les jeunes ayant un diplôme équivalent ou supérieur au bac +3 (36 %) et les femmes (35 %). Le télétravail ponctuel séduit (44 %), en particulier les bac +3 ou plus (63 %).
Le maillon faible des entreprises ? Plus d’un tiers des jeunes déplore le manque de prise en compte de la parole et de la participation des salariés (34 %), et 29 % critiquent le management pour le manque de confiance et d'autonomie qu'il accorde aux salariés.
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