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Le succès du slow tourisme renforcé par la crise sanitaire

Conjoncture - jeudi 7 octobre 2021 11:05
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L'étude annuelle de KPMG France, consacrée à l'industrie hôtelière à travers l'Hexagone, fait état d'une lente reprise et d'une tendance à un tourisme orienté vers le mieux être, la déconnexion et un retour à la nature, qui a le vent en poupe. Décryptage.



Les Sources de Cheverny, entre Chambord et Chenonceau, sont entourées de 30 hectares de forêt.
© Marie-Pierre Morel
Les Sources de Cheverny, entre Chambord et Chenonceau, sont entourées de 30 hectares de forêt.

La crise sanitaire plombe les résultats de l’étude consacrée à L’industrie hôtelière française en 2021. Cette 44e édition du cabinet KPMG France, publiée le 5 octobre dernier, qualifie 2020 d’“année chaotique sans précédent”. Et pour cause : “Les baisses de chiffres d’affaires observées sur le secteur hôtelier en 2020, par rapport à 2019, varient entre 45 % et 70 % en fonction des régions”, révèle l’étude. Les plus touchées : les grandes métropoles – Paris en tête - et les villes littorales du Sud de la France, où les hôtels moyen et haut de gamme sont les plus nombreux. Car ce sont ces profils d’établissements qui ont enregistré les plus forts reculs de fréquentation, faute de touristes internationaux et de clientèle d’affaires.

Ainsi, le taux d’occupation global des palaces français a baissé de 41 points entre 2019 et 2020, atteignant une moyenne de 18 %. À Paris, la chute a même flirté avec les 47 points. Quant au chiffre d’affaires réalisé par les palaces français, “il était en recul de 70 % en 2020”selon KPMG France. Les hôtels de catégorie super-économique, pour leur part, ont limité la casse en 2020, avec une baisse de 27,8 points de taux d’occupation et de 5,3 % de leur prix moyen. Explication du phénomène : ils ont servi de solution d’hébergement pour les soignants et les patients en quatorzaine, mais ils ont aussi accueilli artisans et ouvriers, notamment du secteur du bâtiment.

 

“La reconnexion à soi, à son environnement et aux autres”

Les premiers signaux de reprise sont apparus durant l’été 2021. Si la situation à Paris est restée “fragile” en juillet et août, selon l’étude, “la rentrée s’annonce plus dynamique”, avec une reprise du tourisme d’affaires national et quelques événements tels que Maison&Objet ou la fashion week. Malgré cela, pour Stéphane Botz, directeur national hospitality chez KPMG France, “la véritable reprise du tourisme international ne se fera pas avant mars 2022”, en particulier dans la capitale. En attendant, le grand gagnant de cette crise sanitaire, c’est le slow tourisme. Selon KPMG France, trois tendances se sont accélérées depuis le premier confinement : “La quête d’aventure, avec dépassement de soi ou autre itinérance en mode nomade, la reconnexion à soi, à son environnement et aux autres, et enfin le mieux-être comme postulat du séjour.” Dans ce dernier cas, les centres de thalasso et les stations thermales ont une carte à jouer. Quant à l’envie de se mettre au vert, se rapprocher de la nature, elle est incarnée actuellement par des établissements tels que le Domaine de Primard, retraite zen à 70 kilomètres de Paris, ou encore Les Sources de Cheverny, un refuge 5 étoiles entre Chambord (Loir-et-Cher) et Chenonceau (Indre-et-Loire). L’étude annuelle de KPMG France pointe aussi le succès de la destination montagne, durant l’été 2021. Les stations de ski ont ainsi enregistré un taux d’occupation en hausse de plus de 7 % par rapport à l’été passé. “Attention, prévient Stéphane Botz : Qui dit slow life et slow tourisme ne veut pas dire sans accès à Internet. Car 41 % des Français ne peuvent pas vivre plus de trois jours sans lire leurs e-mails ou se connecter au web.”

#tourisme #KPMG


Anne Eveillard
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